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Étymologie et Histoire de sub-

sub-

Cet élément de formation de mots, d'origine latine, signifie « sous, en dessous ; derrière ; provenant de ; résultant d'une division supplémentaire ». Il provient de la préposition latine sub, qui se traduit par « sous, en dessous, au pied de », mais aussi par « près de, jusqu'à, vers ». Dans un contexte temporel, elle signifie « pendant, au cours de » et, de manière figurée, « soumis à, sous le pouvoir de ». Elle peut également exprimer une idée de quantité réduite, comme dans sub-horridus, qui signifie « quelque peu rugueux ». Cet élément trouve ses racines dans le proto-indo-européen *(s)up-, probablement une variante de *ex-upo-, qui dérive de la racine *upo, signifiant « sous » ou « au-dessus de ». Cette même racine a donné naissance au grec hypo- et à l'anglais up.

En latin, ce mot était aussi utilisé comme préfixe, souvent réduit à su- devant -s- et assimilé aux consonnes suivantes comme -c-, -f-, -g-, -p-, et parfois même aux -r- et -m-.

En ancien français, on ne retrouve le préfixe dans sa forme latine complète que dans quelques cas savants, souvent issus de compositions latines anciennes. Dans la langue populaire, il s'est transformé en sous- ou sou-. On peut l'observer dans des mots comme souvenir, dérivé de subvenire, ou souscrire (anciennement souzescrire), issu de subscribere.

Avec le temps, le sens originel de ce préfixe s'est estompé dans de nombreux mots latins, comme suggest, suspect, subject, etc. Cependant, il reste actif en anglais moderne, où il indique généralement :

1. « sous, en dessous, au bas de » ; dans les adverbes, il exprime souvent une idée de « bas, faible, inférieur » ;

2. « partie inférieure, agent, division ou degré » ; il peut désigner quelque chose de subalterne ou de secondaire, comme dans subcontractor, et est également utilisé pour former des titres officiels, par exemple subaltern.

Ce préfixe peut aussi signifier « division en parties ou sections », ou encore « juste en dessous, près de » comme dans subantarctic. Il peut indiquer une taille réduite, comme dans sub-giant, et est parfois utilisé de manière plus générale pour exprimer une idée de « quelque peu, partiel, incomplet », comme dans subliterate.

Entrées associées

début du 14e siècle, subget, "personne sous le contrôle ou la domination d'une autre," en particulier celle qui doit allégeance à un gouvernement ou un dirigeant; du vieux français sogit, suget, subget "une personne ou chose sujette" (12e siècle, français moderne sujet), de l'utilisation nominale du latin subiectus "couché sous, en dessous, près de, bordant," au sens figuré "sujetti, soumis," participe passé de subicere, subiicere "placer sous, jeter sous, lier sous; rendre sujet, subordonné," de sub "sous" (de la racine PIE *upo "sous") + forme combinée de iacere "jeter" (de la racine PIE *ye- "jeter, pousser").

Au 14e siècle, sugges, sogetis, subgit, sugette; la forme a été re-Latinisée en anglais au 16e siècle. Le sens général "personne ou chose considérée comme récipiendaire d'une action, celle qui peut être agie" date des années 1590.

Le sens grammatical "nominatif d'un verbe" est attesté dès les années 1630, du latin subjectum "sujet grammatical," usage nominal du neutre du participe passé latin.

De même, certaines utilisations restreintes en logique et philosophie sont empruntées directement au latin subjectum comme "fondation ou sujet d'une proposition," une traduction empruntée du to hypokeimenon d'Aristote. En logique, "ce au sujet duquel un jugement est porté, ce terme d'une proposition dont l'autre est affirmé ou nié" (années 1550).

Le sens "sujet d'une œuvre d'art ou d'une science" est attesté dès les années 1540, probablement une abréviation de subject matter (fin du 14e siècle), qui vient du latin médiéval subjecta materia, une traduction empruntée du grec hypokeimene hylē (Aristote), littéralement "ce qui repose en dessous."

Dans les années 1580 comme "thème d'une composition littéraire." En 1833 comme "personne présente pour un traitement médical ou chirurgical."

[S]trictly in rhetoric, and more often in general use, subject is the broad word for anything written or spoken about, while theme is the word for the exact and generally narrower statement of the subject. A topic is a still narrower subject; there may be several interesting topics suggested under a single subject. [Century Dictionary]
[S]trictement en rhétorique, et plus souvent dans l'usage général, subject est le mot général pour tout ce qui est écrit ou dit à propos, tandis que theme est le mot pour l'énoncé exact et généralement plus restreint du subject. Un topic est un subject encore plus restreint; il peut y avoir plusieurs topics intéressants suggérés sous un seul subject. [Century Dictionary]

Dans les années 1520, le verbe « suggérer » a pris le sens de « présenter une idée à quelqu'un, proposer quelque chose ». Il vient du latin suggestus, qui est le participe passé de suggerere, signifiant « faire remonter une idée, la soumettre, la proposer, ou encore inciter à agir » (voir suggestion).

En 1709, il a évolué pour désigner l'action de « faire naître dans l'esprit de quelqu'un l'idée d'une autre chose, souvent par une association indirecte ». À l'époque, il avait aussi une connotation négative, évoquant l'idée de « séduire ou détourner quelqu'un de ses intentions » (dans les années 1580). On trouve aussi les formes dérivées : Suggested (suggéré) et suggesting (suggérant).

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of sub-

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