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Étymologie et Histoire de tight-assed

tight-assed(adj.)

"incapable ou réticent à se détendre," en 1903, colloquial; voir tight (adj.) + ass (n.2). Tight-ass (n.) en référence à une personne tendue est de 1972.

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Le terme "backside," attesté dès 1860 dans le jargon nautique et largement utilisé à partir de 1930, est principalement américain. Il provient d'une variante dialectale de la prononciation de arse (voir). La perte de -r- avant -s- n'est pas rare (burst/bust, curse/cuss, horse/hoss, barse/bass, garsh/gash, parcel/passel).

On retrouve des éléments indiquant un changement de arse à ass dès le 17e siècle. Dans les années 1680, arse était prononcé de manière à rimer avec les mots se terminant par "-ass", comme dans "Sodome ou la Quintessence de la Débauche" : "Je vous conseille, monsieur, de tenter à nouveau votre chance au loyal derrière de Pockenello." Peut-être que dès l'époque de Shakespeare, si la transformation de Nick Bottom en âne dans "Le Songe d'une nuit d'été" (1594) est bien un jeu de mots.

I must to the barber's, mounsieur; for me thinks I am marvellous hairy about the face; and I am such a tender ass, if my hair do but tickle me, I must scratch. [Bottom]
Je dois aller chez le coiffeur, monsieur ; car je trouve que j'ai une drôle de pilosité sur le visage ; et je suis si sensible que si mes cheveux me chatouillent, je dois me gratter. [Bottom]

En 1785, les gens polis évitaient ass dans le sens de "âne". 

Le sens "femme considérée comme un objet sexuel" apparaît au début des années 1940 (piece of ass semble impliqué dans les Tijuana Bibles des années 1930), mais l'image est plus ancienne (comparer à buttock "une commune prostituée," années 1670).

L'expression have (one's) head up (one's) ass pour signifier "ne pas savoir ce que l'on fait" est attestée en 1969. Le terme familier (one's) ass signifiant "soi-même, sa propre personne" apparaît dès 1958. L'expression not know one's ass from ___ pour dire "ne rien savoir, être un imbécile" date de 1927 avec from a hole in the ground ; l'autre version courante étant from (one's) elbow (dès 1963). L'idée de not know an ass from a horse (ou mule) comme figure d'ignorance est parfois attestée vers 1900.

L'expression work (one's) ass off pour dire "travailler énormément" est attestée en 1946 ; quant à laugh (one's) ass off pour signifier "rire énormément," on la retrouve en 1972 (impliquée depuis 1965).

Le juron (stick it) up your ass est documenté en 1953 ; des euphémismes suggèrent un usage antérieur :

He snoighed up his nose as if th' cheese stunk, eyed me wi an air o contempt fro my shoon to my yed, un deawn ogen fro my yed to my shoon ; un then pushin th' brade un cheese into my hont ogen, he says "Take your vile bread and cheese and stick it up your coat sleeve, and be demmed to you. Do you think I want your paltry grub?" Un then, turnin on his heel, he hurried into th' perk. ["Bobby Shuttle un His Woife Sayroh's Visit to Manchester," 1857] 
Il a reniflé son nez comme si le fromage puait, m’a regardé avec mépris de mes chaussures à ma tête, puis de ma tête à mes chaussures ; et ensuite, en me poussant à nouveau le pain et le fromage dans la main, il a dit : "Prends ton pain et ton fromage infect et fourre-le dans la manche de ta veste, et que Dieu te damne. Tu crois que je veux ta nourriture de pacotille ?" Puis, se tournant sur ses talons, il s’est précipité dans le parc. ["Bobby Shuttle et la Visite de sa Femme à Manchester," 1857] 

Son utilisation comme emphatique (big-ass, bitch-ass, etc.) est attestée en 1953, à l'origine dans le vernaculaire afro-américain, dérivée d'un plus ancien -assed dans le même sens documenté en 1903.

Au Moyen Anglais, tyght apparaît vers 1300 avec le sens de « corpulent, lourd, épais » ; vers 1400, il désigne aussi quelque chose de « dense, serré, compact ». Ce mot est une variante de thight, issu du vieux norrois þettr, qui signifie « étanche, dense, solide », et du vieil anglais -þiht (comme dans meteþiht, « robuste à force de manger »). Les deux proviennent du proto-germanique *thinhta-, qui a aussi donné en moyen haut allemand dihte (« dense, épais »), en allemand moderne dicht (« dense, serré »), et en vieux haut allemand gidigan et allemand gediegen (« authentique, solide, digne »).

Watkins reconstruit ce mot à partir de la racine indo-européenne *tenk- (2), qui signifie « devenir ferme, cailler, épaissir » (on la retrouve aussi en irlandais techt, « caillé, coagulé », en lituanien tankus, « serré, étroit », en persan tang, « serré », et en sanskrit tanakti, « se resserre, se contracte »).

À ses débuts, le mot pouvait aussi signifier « non creux, solide, entier, intact » (vers le milieu du 15e siècle). L’idée de « tiré, tendu » apparaît dans les années 1570, tandis que celle de « ajusté » (pour des vêtements) date de 1779. Le sens de « à égalité » (dans un concours, une négociation, etc.) est attesté en 1828, en anglais américain.

Pour désigner des personnes, il a pris les sens de « avare, pingre, parcimonieux » (1805, familier), « ivre » (1830), et plus récemment « proche, intime, compatissant » (1956).

Le mot est attesté comme adverbe dès les années 1670. L’expression sit tight, qui signifie « rester sur place » ou « maintenir sa position », apparaît en 1738. sleep tight, utilisé comme formule d’adieu pour souhaiter une bonne nuit, est documenté dès 1871. On trouve aussi des mots dérivés comme Tightly et tightness.

Le terme Tight-fisted, signifiant « avare », est attesté en 1844. Tight-laced apparaît en 1741, tant dans son sens littéral que figuré (« strict dans le respect des convenances »). Enfin, Tight-lipped, qui désigne une personne « résolument muette », est attesté en 1872.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of tight-assed

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