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Signification de tolerate

tolérer; supporter; permettre

Étymologie et Histoire de tolerate

tolerate(v.)

Dans les années 1530, le terme était utilisé pour désigner l'attitude des autorités, signifiant "permettre sans interférence, laisser faire, tolérer par inaction." Il provient du latin toleratus, le participe passé de tolerare (voir toleration). Il était particulièrement employé pour exprimer l'idée de "s'abstenir de juger ou de condamner avec bigoterie et sévérité" des opinions, pratiques, etc. On trouve aussi les formes Tolerated et tolerating.

Vers 1895, le mot a pris le sens de "soutenir, endurer," notamment dans le domaine médical (en référence à l'irritation, aux fortes doses de médicaments, etc.), signifiant "supporter ou endurer sans effet nuisible." Auparavant, il était utilisé pour décrire la capacité à "endurer, soutenir" la douleur ou les difficultés (dans les années 1530), mais ce sens est devenu obsolète. En 1898, il a été adopté en biologie pour désigner les organismes capables de résister à des conditions particulières.

Entrées associées

aussi tolleration, 1510s, "autorisation accordée par une autorité, licence" (un sens désormais obsolète), du français tolération (15e siècle), du latin tolerationem (nominatif toleratio) "un soutien, une endurance, une tolérance" (source également de l'ancien espagnol toleracion, italien tollerazione), nom d'action du radical du participe passé de tolerare "endurer, soutenir, supporter, souffrir," littéralement "porter" (du PIE *tele- "porter, porter;" voir extol).

Le sens classique de "l'action de soutenir ou d'endurer" était en anglais aux 16e-17e siècles mais est obsolète. Le sens de "tolérance, disposition à tolérer; action de permettre ce qui n'est pas approuvé" date des années 1580.

Le sens religieux spécifique date de 1609, "reconnaissance du droit au jugement privé en matière de foi et de culte" accordé par un pouvoir dirigeant (mais aux États-Unis plus tard comme un droit naturel). Comme dans Act of Toleration (1689), le statut accordant la liberté de culte religieux (avec des conditions) aux protestants dissidents en Angleterre. Dans ce sens, cela signifie "reconnaissance du droit au jugement privé en matière de foi et de culte; liberté accordée par le gouvernement de prêcher et de worshipper comme on l'entend; égalité devant la loi sans égard à la religion."

If any man err from the right way, it is his own misfortune, no injury to thee; nor therefore art thou to punish him in the things of this life because thou supposest he will be miserable in that which is to come. Nobody, therefore, in fine, neither single persons nor churches, nay, nor even commonwealths, have any just title to invade the civil rights and worldly goods of each other upon pretence of religion. [John Locke, "Letter Concerning Toleration," 1689]
Si un homme s'égare du droit chemin, c'est son propre malheur, aucun préjudice pour toi; ni donc n'es-tu tenu de le punir dans les choses de cette vie parce que tu supposes qu'il sera malheureux dans celle qui est à venir. Personne, donc, en fin de compte, ni les individus ni les églises, ni même les États, n'ont de juste titre pour envahir les droits civils et les biens mondains des autres sous prétexte de religion. [John Locke, "Letter Concerning Toleration," 1689]
Before any man can be considered as a member of Civil Society, he must be considered as a subject of the Governour of the Universe: And if a member of Civil Society, do it with a saving of his allegiance to the Universal Sovereign. We maintain therefore that in matters of Religion, no man's right is abridged by the institution of Civil Society and that Religion is wholly exempt from its cognizance. [James Madison, "Memorial and Remonstrance Against Religious Assessments," 1785]
Avant qu'un homme puisse être considéré comme membre de la société civile, il doit être considéré comme un sujet du Gouverneur de l'Univers: Et s'il est membre de la société civile, qu'il le fasse en préservant son allégeance au Souverain Universel. Nous soutenons donc que dans les affaires de religion, le droit de quiconque n'est abrégé par l'institution de la société civile et que la religion est entièrement exemptée de sa compétence. [James Madison, "Memorial and Remonstrance Against Religious Assessments," 1785]
Unlimited tolerance must lead to the disappearance of tolerance. If we extend unlimited tolerance even to those who are intolerant, if we are not prepared to defend a tolerant society against the onslaught of the intolerant, then the tolerant will be destroyed, and tolerance with them. [Karl Popper, "The Open Society and Its Enemies," 1962]
La tolérance illimitée doit conduire à la disparition de la tolérance. Si nous étendons une tolérance illimitée même à ceux qui sont intolérants, si nous ne sommes pas prêts à défendre une société tolérante contre l'assaut des intolérants, alors les tolérants seront détruits, et la tolérance avec eux. [Karl Popper, "The Open Society and Its Enemies," 1962]

« Être soumis à, exposé à, endurer sans se plaindre », aujourd'hui archaïque ou utilisé dans certains dialectes écossais et du Nord de l'Angleterre. Ce terme vient du moyen anglais tholen, lui-même dérivé de l'ancien anglais þolian, qui signifiait « souffrir, endurer, subir ; rester, survivre ; perdre, manquer, renoncer à quelque chose ». On le retrouve dans la racine proto-germanique *thulonan, à l'origine de mots similaires en vieil saxon tholon, vieux haut allemand dolon, vieux norrois þola et gothique þulan, tous signifiant « souffrir ». En allemand moderne, on a geduld, qui veut dire « patience ».

On pense que ce mot provient du proto-indo-européen *tele-, qui signifie « porter, supporter » (voir extol). Il est donc lié à tolerate. C'est ainsi qu'en moyen anglais, on trouvait tholemode, signifiant « patient », et tholemodely (adverbe) pour « avec soumission, avec douceur ». On a aussi tholemodeship et tholemodeness, qui désignaient la « patience face à l'adversité » (en vieil anglais, þole-modness).

On trouve également le terme untholemodnes, qui traduisait le latin inpacientia et désignait la « résistance à la tribulation et à la punition, le refus de souffrir l'adversité », considéré comme un péché. Cela pouvait aussi signifier « rancœur » ou « réticence », comme dans l'expression d'un homme qui refuse de reconnaître ses défauts et ses péchés (1425) ou qui ne veut pas « entendre avec joie ce qu'il mérite à cause de ses péchés » (1500).

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of tolerate

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