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Signification de turnpike

route à péage; barrière de péage

Étymologie et Histoire de turnpike

turnpike(n.)

début du 15e siècle, "barrière routière défensive tournante à pointes placée dans un passage étroit," de turn + pike (n.2) "mât." Le sens a été transféré à "croix horizontale en bois, tournant sur une épingle verticale" (années 1540), qui étaient utilisées pour interdire l'accès des chevaux aux routes piétonnes. Cela a conduit au sens de "barrière de porte placée sur une route pour arrêter le passage jusqu'à ce qu'un péage soit payé" (années 1670). Le sens étendu à "route avec une porte de péage" date de 1748, un de turnpike road (1745). Pike (n.4) "autoroute" est un dérivé de ce mot.

Love storms his lips, and takes the fortress in,
For all the bristled turnpikes of his chin.
[Cleveland, "The Antiplatonick," 1687]

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Au début du 13e siècle, on trouve pik, pyk, qui désigne "la pointe ou le pic d'un bâton, d'une lance, d'une arme, etc." C'est une forme collatérale (avec voyelle longue) de pic, qui est à l'origine de pick (n.1). Ce mot vient de l'anglais ancien piic, signifiant "objet pointu, pic à glace." Il pourrait avoir des racines celtiques, comme en témoignent le gaélique pic pour "pic à glace" et l'irlandais pice pour "lance, fourche à foin." Le terme a probablement été influencé par, ou provient en partie, du vieux français pic, qui signifie "point ou pic acéré." Ce dernier pourrait lui-même avoir des origines germaniques, comme le montre le vieux norrois pic et le moyen néerlandais picke, pecke. En anglais, Pike, pick (n.1) et pitch (n.1) étaient autrefois utilisés de manière interchangeable.

Vers 1400, le mot a évolué pour désigner "un sommet de montagne aigu et pointu." En plongée, gymnastique, etc., la position en pike est attestée dès 1928, peut-être en raison de l'idée de "rétrécissement vers un point."

En moyen anglais, turnen vient de l’ancien anglais tardif turnian, qui signifie « faire tourner, faire pivoter ; se déplacer autour d’un axe, d’un centre ou d’une position fixe ». On le retrouve aussi en partie dans l’ancien français torner, tornier, et en anglo-français turner, qui signifient « détourner ou faire pivoter ; écarter, amener à tourner ; changer, transformer ; tourner sur un tour » (en français moderne, tourner).

Toutes ces formes proviennent du latin tornare, qui signifie « polir, arrondir, façonner, tourner sur un tour », lui-même dérivé de tornus, signifiant « tour », et du grec tornos, qui désigne « tour, outil pour tracer des cercles » (reconstruit par Watkins à partir de la racine indo-européenne *tere- (1) signifiant « frotter, tourner »).

À partir de la fin du XIIe siècle, le verbe prend le sens de « changer de position ou d’orientation pour faire face à une autre direction », d’où l’idée de « changer de cap, se diriger vers une autre voie ». En ce qui concerne les marées, par exemple, il signifie « inverser son cours ou sa direction » vers 1300.

Les sens transitifs en anglais apparaissent vers 1200, d’abord pour « amener à se tourner vers une autre direction » ; vers 1300, il évolue vers « provoquer un changement de direction ». On trouve aussi des expressions liées, comme Turned et turning.

De nombreuses expressions figurées, comme turn (something) into (something else), semblent avoir émergé de l’idée de « façonner (quelque chose) en le tournant sur un tour ou une roue, sculpter (un morceau de bois ou de métal) avec un ciseau pendant que l’objet tourne », le sens classique, attesté en anglais au milieu du XIVe siècle avec l’idée de « réaliser des contours arrondis », puis élargi à « former, façonner ou modeler de n’importe quelle manière » dans les années 1610.

À partir de la fin du XIIe siècle, il prend aussi le sens de « provoquer une transformation d’une substance en une autre ». Cette idée évolue vers celle de « changement de caractère ou de propriété » (couleur, épaisseur, masse, etc.) vers 1300, également utilisé de manière transitive. Le sens de « devenir aigre ou contaminé » apparaît dans les années 1570.

On l’utilise aussi à partir de la fin du XIIe siècle pour signifier « mener à » (un chagrin, un avantage, etc.) ou « résulter d’une conséquence ». Vers 1200, il prend le sens de « se produire, arriver, survenir ». On le retrouve également à cette époque pour exprimer l’idée de « s’inverser, prendre une position contraire » ou même « repousser » (le mal, le danger) et « mettre en déroute au combat ». Vers 1300, il évolue pour désigner le fait de « changer d’allégeance, de loyauté, de camp », tout en gardant une forme transitive.

L’expression turn down (verbe) signifiant « rejeter » est attestée en anglais américain dès 1891. L’expression turn in, qui signifie « se coucher », apparaît dans les années 1690, à l’origine dans un contexte nautique. Turn to, signifiant « se tourner vers quelqu’un pour obtenir de l’aide ou de l’espoir, avoir recours à », date de la fin du XIVe siècle.

L’expression turn the stomach, qui signifie « provoquer des nausées », est attestée dès les années 1620. L’expression turn (something) loose, signifiant « libérer », apparaît dans les années 1590. Enfin, l’expression turn up one's nose pour exprimer le mépris est attestée dès 1779.

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Tendances de " turnpike "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of turnpike

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