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Signification de unapprehended

non appréhendé; non compris; non arrêté

Étymologie et Histoire de unapprehended

unapprehended(adj.)

Dans les années 1590, le terme signifiait « non compris » ; dans les années 1610, il a évolué pour désigner quelque chose qui n'est « pas pris ou arrêté ». Il est formé de un- (1), qui signifie « non », et du participe passé de apprehend (v.).

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À la fin du XIVe siècle, on trouve apprehenden, qui signifie « saisir avec les sens ou l'esprit ». Au début du XVème siècle, le verbe évolue pour signifier « saisir, prendre possession de quelque chose » au sens physique. Il provient du latin apprehendere, qui se traduit par « prendre, saisir », lui-même composé de ad, signifiant « vers » (voir ad-), et de prehendere, qui veut dire « saisir ». Ce dernier dérive de prae-, signifiant « avant » (voir pre-), et de -hendere, issu de la racine indo-européenne *ghend-, qui signifie « saisir, prendre ».

L'extension métaphorique vers « saisir avec l'esprit » s'est développée en latin et était le sens principal du mot apparenté en vieux français aprendre (XIIe siècle, français moderne appréhender). Ce terme était souvent utilisé pour désigner l'idée de « tenir une opinion, mais sans certitude absolue ». On peut illustrer cette nuance par la citation suivante :

We "apprehend" many truths which we do not "comprehend" [Richard Trench, "On the Study of Words," 1856] 
Nous « appréhendons » de nombreuses vérités que nous ne « comprenons » pas [Richard Trench, « On the Study of Words », 1856] 

On peut également faire un parallèle avec apprentice). Le sens spécifique « saisir au nom de la loi, arrêter » apparaît dans les années 1540. L'idée de « craindre l'avenir, anticiper avec appréhension » émerge vers 1600. Les formes liées incluent Apprehended et apprehending.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unapprehended

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