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Signification de unblown

non fleuri; non gonflé; non sonné

Étymologie et Histoire de unblown

unblown(adj.1)

"pas encore éclos, encore en bouton" dans les années 1580, formé à partir de un- (1) signifiant "non" + le participe passé de blow (v.2).

Life is the rose's hope while yet unblown;
The reading of an ever-changing tale;
[Keats, from "Sleep and Poetry"]
La vie est l'espoir de la rose tant qu'elle n'est pas encore éclose ;
La lecture d'un conte en perpétuelle évolution ;
[Keats, extrait de "Sleep and Poetry"]

unblown(adj.2)

"non gonflé ou affecté par le vent," années 1630, de un- (1) "non" + participe passé de blow (v.1). Également, d'un trompette, etc., "non sonné" (1815).

Entrées associées

"déplacer l'air, produire un courant d'air," en moyen anglais blouen, issu de l'ancien anglais blawan signifiant "souffler (du vent, soufflets, etc.), respirer, créer un courant d'air ; enflammer ; gonfler ; faire sonner" un instrument à vent (verbe fort de la classe VII ; passé bleow, participe passé blawen), dérivé du proto-germanique *blæ-anan (source de l'ancien haut allemand blaen, allemand blähen), selon Watkins de la racine indo-européenne *bhle- signifiant "souffler."

Le sens transitif de "transporté par le vent ou un courant d'air" apparaît vers 1300 ; celui de "remplir d'air, gonfler" date de la fin du 14e siècle. Pour les nez, on l'utilise depuis les années 1530 ; pour les fusibles électriques, c'est depuis 1902. L'expression "gaspiller" (de l'argent) est attestée en 1874 ; celle de "perdre ou rater" (une opportunité, etc.) date de 1943. L'idée de "partir soudainement" provient de 1902.

Utilisée comme juron familier depuis 1781, souvent associée aux marins (comme dans le célèbre "well, blow me down!" de Popeye) ; son participe passé est blowed.

Pour blow (a candle, etc.) out "éteindre par un courant d'air," on la trouve dès la fin du 14e siècle. L'expression blow over "passer" date des années 1610, à l'origine pour parler des tempêtes. blow hot and cold "hésiter" apparaît dans les années 1570. blow off steam (1837) est une métaphore tirée des machines à vapeur libérant leur pression. L'argot blow (someone or something) off "écarter, ignorer" est attesté en 1986. L'expression blow (someone's) mind est utilisée dès 1967 ; on trouve aussi le titre de chanson "Blow Your Mind," sorti en 1965 sur un enregistrement de Mirawood par un groupe nommé The Gas Company.

 Pour le sens sexuel, voir blow-job

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Tendances de " unblown "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unblown

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