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Étymologie et Histoire de blow

blow(v.1)

"déplacer l'air, produire un courant d'air," en moyen anglais blouen, issu de l'ancien anglais blawan signifiant "souffler (du vent, soufflets, etc.), respirer, créer un courant d'air ; enflammer ; gonfler ; faire sonner" un instrument à vent (verbe fort de la classe VII ; passé bleow, participe passé blawen), dérivé du proto-germanique *blæ-anan (source de l'ancien haut allemand blaen, allemand blähen), selon Watkins de la racine indo-européenne *bhle- signifiant "souffler."

Le sens transitif de "transporté par le vent ou un courant d'air" apparaît vers 1300 ; celui de "remplir d'air, gonfler" date de la fin du 14e siècle. Pour les nez, on l'utilise depuis les années 1530 ; pour les fusibles électriques, c'est depuis 1902. L'expression "gaspiller" (de l'argent) est attestée en 1874 ; celle de "perdre ou rater" (une opportunité, etc.) date de 1943. L'idée de "partir soudainement" provient de 1902.

Utilisée comme juron familier depuis 1781, souvent associée aux marins (comme dans le célèbre "well, blow me down!" de Popeye) ; son participe passé est blowed.

Pour blow (a candle, etc.) out "éteindre par un courant d'air," on la trouve dès la fin du 14e siècle. L'expression blow over "passer" date des années 1610, à l'origine pour parler des tempêtes. blow hot and cold "hésiter" apparaît dans les années 1570. blow off steam (1837) est une métaphore tirée des machines à vapeur libérant leur pression. L'argot blow (someone or something) off "écarter, ignorer" est attesté en 1986. L'expression blow (someone's) mind est utilisée dès 1967 ; on trouve aussi le titre de chanson "Blow Your Mind," sorti en 1965 sur un enregistrement de Mirawood par un groupe nommé The Gas Company.

 Pour le sens sexuel, voir blow-job

blow(v.2)

"fleurir, éclore, produire des fleurs" (intransitif), issu de l'anglais ancien blowan signifiant "fleurir, s'épanouir, prospérer," dérivé du proto-germanique *blæ- (également à l'origine de l'ancien saxon bloian, de l'ancien frison bloia, du moyen néerlandais et néerlandais bloeien, de l'ancien haut allemand bluoen, et de l'allemand blühen), provenant de la racine indo-européenne *bhel- (3) signifiant "prospérer, fleurir." Ce verbe est à l'origine de blown dans full-blown. Le sens figuré de "atteindre la perfection" apparaît vers 1600.

blow(n.1)

"un coup dur (avec un poing)," milieu du 15e siècle, blaw, blowe, issu des dialectes du nord et des East Midlands, peut-être dérivé du moyen néerlandais blouwen "frapper," ou d'un cognat en vieil anglais non enregistré. Le mot ordinaire en vieil anglais pour "frapper" était slean (voir slay (v.)). C'est un terme courant en germain ; on peut le comparer au allemand bleuen, au gothique bliggwan "frapper."

En anglais, il a été influencé par blow (v.1). Le sens figuré de "choc soudain ou calamité" date des années 1670. L'expression come to blows "s'engager dans un combat" apparaît dans les années 1650 (fall to blows date des années 1590). En ce qui concerne les descriptions ou récits, blow-by-blow est attesté depuis 1921, en anglais américain, à l'origine pour désigner des comptes rendus détaillés dans les diffusions de combats de boxe.

LIKE a hungry kitten loves its saucer of warm milk, so do radio fans joyfully listen to the blow-by-blow broadcast description of a boxing bout. [The Wireless Age, December 1922]
COMME un chaton affamé aime sa soucoupe de lait chaud, ainsi les fans de radio écoutent avec joie la description détaillée d'un match de boxe. [The Wireless Age, décembre 1922]

blow(n.2)

"un souffle, une rafale de vent," vers 1500, dérivé de blow (v.1).

Entrées associées

aussi blowjob, "acte de fellation," 1961, de blow + job (n.). Exactement quel blow est censé être le sujet de certains débats; le mot pourrait avoir commencé comme un euphémisme pour suck (donc de blow (v.1)), ou il pourrait se référer au climax explosif d'un orgasme (donc blow (v.2)). La forme verbale la plus ancienne semble être blow (someone) off (1933), une phrase à l'origine parmi les prostituées.

Contrairement à de nombreux argots sexuels, sa date d'origine est probablement assez proche de la date à laquelle il est attesté pour la première fois dans l'imprimé : dès le début des années 1950, les pilotes militaires pouvaient innocemment parler de leurs avions à réaction comme des blow jobs selon le "Thesaurus of American Slang."

Pour désigner les fleurs épanouies, l'expression « full-blown » est apparue dans les années 1640, formée à partir de full (adjectif) et de blown, qui signifie « ayant fleuri ». Ce dernier vient de l'ancien anglais geblowenne, le participe passé de blow (verbe 2), signifiant « fleurir ». Au sens figuré, l'expression a pris la signification de « complet, pleinement développé » dès les années 1650. On a également utilisé full-blown au 17e et 18e siècle pour décrire des joues, des voiles ou des vessies « entièrement gonflées » (par le vent, par exemple). Dans ce contexte, elle provient de blow (verbe 1), et ce sens figuré pourrait aussi être influencé par ces usages.

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Tendances de " blow "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of blow

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