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Signification de unbleached

non blanchi; de couleur naturelle; non traité

Étymologie et Histoire de unbleached

unbleached(adj.)

pour désigner un tissu, "de la couleur qu'il a après le tissage," dans les années 1530, issu de un- (1) signifiant "non" + le participe passé de bleach (v.).

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En moyen anglais, on trouve blechen, issu de l’ancien anglais blæcan, qui désigne une action sur un tissu ou un textile : « rendre blanc en éliminant la couleur, blanchir » (généralement par exposition à des agents chimiques ou au soleil). Ce terme provient du proto-germanique *blaikjan, signifiant « rendre blanc ». On retrouve des formes similaires dans d’autres langues germaniques, comme l’ancien saxon blek, l’ancien norrois bleikr, le néerlandais bleek, l’ancien haut allemand bleih et l’allemand moderne bleich, qui signifient tous « pâle ». D’autres dérivés comme l’ancien norrois bleikja, le néerlandais bleken et l’allemand bleichen signifient « blanchir » ou « faire pâlir ». Tous ces mots proviennent de la racine indo-européenne *bhel- (1) , qui évoque l’idée de « briller, scintiller, brûler », et qui peut également signifier « blanc éclatant ».

On pense que cette même racine a donné naissance au mot black (voir l’entrée correspondante), peut-être parce que le noir et le blanc sont tous deux dépourvus de couleur, ou parce qu’ils sont tous deux liés d’une manière ou d’une autre au feu. Pour illustrer ces sens opposés, on peut comparer l’ancien anglais scimian, qui signifie à la fois « briller » et « s’assombrir, devenir terne ou obscur », et qui est lié à l’origine du mot shine.

L’usage intransitif « devenir blanc » apparaît dans les années 1610. On trouve aussi des termes connexes comme Bleached (blanchi) et bleaching (blanchiment). En moyen anglais, le participe passé était parfois blaught.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unbleached

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