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Signification de unchanged

inchangé; non modifié; constant

Étymologie et Histoire de unchanged

unchanged(adj.)

"non altéré, inchangé," à la fin du 14e siècle, unchaunged, dérivé de un- (1) "non" + le participe passé de change (v.).

Entrées associées

Vers 1200, le verbe « changer » est utilisé pour signifier « altérer, rendre différent, modifier » (à la forme transitive). Au début du 13e siècle, il prend le sens de « substituer une chose à une autre ». À la mi-13e siècle, il évolue pour désigner l'action de « transformer quelque chose en autre chose, faire passer d'un état à un autre ». À la fin du 13e siècle, il est aussi employé de manière intransitive pour signifier « devenir différent, être modifié ». Ce verbe provient de l'ancien français changier, qui signifie « changer, altérer ; échanger, permuter ». Il trouve ses racines dans le latin tardif cambiare, signifiant « troquer, échanger », une forme prolongée du latin cambire, qui veut dire « échanger, troquer ».

On pense que ce mot a des origines celtiques, dérivant de la racine indo-européenne *kemb-, qui signifie « plier, courber » (avec une évolution de sens allant peut-être de « tourner » à « changer », puis à « échanger »). Il est apparenté à l’ancien irlandais camm, qui signifie « courbé, tordu », ainsi qu’au moyen irlandais cimb, qui désigne un « tribut », et cimbid, signifiant « prisonnier ». Pour plus de détails, voir cant (n.2).

À partir de 1300, le verbe est utilisé pour signifier « subir une altération, devenir différent ». Il est en partie une abréviation de exchange. À la fin du 14e siècle, il est particulièrement employé pour désigner l'action de « donner un équivalent en plus petites quantités de la même chose » (notamment pour l'argent). Le sens « enlever des vêtements et en mettre d'autres » apparaît à la fin du 15e siècle. On trouve également des formes dérivées comme Changed et changing. L'expression change (one's) mind pour « changer d'avis » date des années 1590.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Tendances de " unchanged "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unchanged

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