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Signification de uneasy

inquiet; mal à l'aise; troublé

Étymologie et Histoire de uneasy

uneasy(adj.)

Vers 1300, unesi, qui signifie "pas réconfortant, causant des problèmes," dérive de un- (1) signifiant "pas" et de easy (adjectif). En moyen anglais, ce terme était utilisé pour décrire des dirigeants oppressifs, des vêtements inconfortables, un temps maussade, ou des chevaux chancelants. Le sens "troublé dans son esprit" apparaît vers 1400. Lié à cela : Uneasily et uneasiness.

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Vers 1200, le mot désignait un état de « confort, de bien-être, d'aisance, sans douleur physique ni anxiété ». Il provient du vieux français aisie, qui signifie « à l'aise, confortable, riche, bien portant » (en français moderne, aisé). Ce terme est le participe passé de aisier, qui signifie « mettre à l'aise », lui-même dérivé de aise (voir ease (n.)). L'idée de « facilité » s'est progressivement installée à la fin du XIIIe siècle, avec l'acception « pas difficile, ne nécessitant pas un grand effort ». Au début du XIVe siècle, on l'utilisait aussi pour décrire des conditions « confortables, agréables ». À la fin du même siècle, on l'appliquait aux personnes, évoquant des traits comme « indulgent, aimable, calme, doux ». Au début des années 1610, il a pris le sens de « facilement influençable, peu difficile à convaincre ». Dans l'anglais ancien et au début du moyen anglais, on exprimait l'idée de « facilité » avec eaþe (adv.) et ieþe (adj.), des formes apparemment communes dans le vieux haut allemand (à comparer avec l'allemand öde, signifiant « vide, désolé », mais dont l'origine reste discutée).

Easy Street est apparu en 1890. L'expression Easy money a été attestée dès 1889. L'invitation à take it easy, signifiant « se détendre », remonte à 1804, avec un usage similaire de be easy enregistré dès 1746. L'expression easy does it a été notée en 1835. Le terme Easy rider, utilisé en 1912, désignait dans le vernaculaire afro-américain un « amant sexuellement satisfaisant ». Le format radiophonique easy listening a été introduit en 1961, défini par William Safire en 1986 comme « la musique des années 60 jouée dans les années 80 avec le style des années 40 ». En lien avec ces évolutions, on trouve aussi Easier et easiest.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of uneasy

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