Publicité

Signification de unexamined

non examiné; inexploré; négligé

Étymologie et Histoire de unexamined

unexamined(adj.)

"non examiné," dans n'importe quel sens, à la fin du 15e siècle, formé à partir de un- (1) "non" + participe passé de examine (v.).

Entrées associées

Vers 1300, le verbe « examiner » signifiait « interroger quelqu'un sur ses connaissances, compétences ou habiletés, se renseigner sur ses qualifications ou capacités ». Au milieu du 14e siècle, il a évolué pour désigner l'action d'« inspecter ou observer quelque chose avec attention, scruter, examiner sous tous les angles afin de se forger un avis ou un jugement éclairé ». Ce terme vient du vieux français examiner, qui signifiait « interroger, questionner, torturer », et trouve ses racines dans le latin examinare, signifiant « tester ou essayer ; réfléchir, considérer », littéralement « peser ». Ce dernier dérive de examen, qui désignait « un moyen de peser ou de tester ». On pense qu'il provient finalement de exigere, qui signifie « exiger, demander, imposer », et qui se traduit littéralement par « faire sortir » ou « tirer quelque chose de ». Ce verbe pouvait aussi signifier « achever » ou « mesurer », et se compose de ex (« hors de », comme on le voit dans ex-) et de agere (« mettre en mouvement, pousser, faire avancer ; agir, accomplir »). Ce dernier vient de la racine indo-européenne *ag-, qui signifie « pousser, tirer, faire avancer ou sortir ». Dans le domaine juridique, le sens d'« interroger ou entendre un témoin au tribunal » est attesté dès le début du 15e siècle. En lien avec ce terme, on trouve Examined et examining.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

    Publicité

    Tendances de " unexamined "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

    Partager "unexamined"

    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unexamined

    Publicité
    Tendances
    Publicité