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Signification de unfading

éternel; inaltérable; constant

Étymologie et Histoire de unfading

unfading(adj.)

"non susceptible de perdre sa fraîcheur ou sa couleur," aussi au sens figuré, "non susceptible de se faner ou de se décomposer," années 1650, dérivé de un- (1) "non" + participe passé de fade (v.). Lié à : Unfadingly; unfadingness.

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Au début du XIVe siècle, le verbe « fade » signifiait « perdre de sa brillance, devenir pâle ». Il vient de l'ancien français fader, qui se traduisait par « devenir faible, se flétrir, se faner ». Ce terme était dérivé de l'adjectif fade, utilisé dès le XIIe siècle pour décrire quelque chose de « pâle, faible » ou encore « insipide, sans goût ». On pense qu'il provient du latin vulgaire *fatidus, une sorte de mélange entre le latin classique fatuus (« sot, insipide ») et vapidus (« plat, sans saveur »). On trouve aussi des formes liées comme Faded et fading. En ce qui concerne les sons, l'utilisation a été attestée dès 1819. Le sens transitif a émergé dans les années 1590, et en cinématographie, il a été adopté à partir de 1918.

Adieu! adieu! thy plaintive anthem fades
 Past the near meadows, over the still stream,
   Up the hill-side; and now 'tis buried deep
    In the next valley-glades:
Was it a vision, or a waking dream?
 Fled is that music:" Do I wake or sleep?
[Keats, from "Ode to a Nightingale"]
Adieu ! adieu ! ton hymne plaintif s'estompe
 Au-delà des prairies voisines, au-dessus du ruisseau paisible,
   Sur le flanc de la colline ; et maintenant, il est profondément enseveli
   Dans les clairières de la vallée voisine :
Était-ce une vision, ou un rêve éveillé ?
 Cette musique s'est évaporée : suis-je éveillé ou endormi ?
[Keats, extrait de « Ode à un rossignol »]

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Tendances de " unfading "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unfading

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