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Signification de unfulfilled

non accompli; insatisfait; inachevé

Étymologie et Histoire de unfulfilled

unfulfilled(adj.)

À la fin du XIVe siècle, le terme désignait quelque chose qui n'était pas accompli. Il provient de un- (1), qui signifie "non", combiné au participe passé de fulfill (verbe). Dans la Bible de Wycliffe de 1382, Unfillable était utilisé pour décrire à la fois quelque chose d'incapable d'être satisfait et quelque chose de décevant dans différents psaumes.

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En vieil anglais, fullfyllan signifiait « remplir complètement » (une pièce, un navire, etc.), « rendre plein » ou encore « prendre la place de quelque chose ». Ce mot vient de full (adjectif), qui évoque ici peut-être l'idée de « complétude », associé à fyllan (voir fill (verbe), qui provient de la même racine).

Il a été utilisé dès le milieu du XIIIe siècle pour parler de prophétie (probablement en traduction du latin implere, adimplere). À partir de cette époque, il a aussi pris le sens de « faire, accomplir ; réaliser, mener à bien, concrétiser ». Vers 1300, il a évolué pour signifier « achever, terminer ; rassasier, satisfaire, combler ». On trouve des formes dérivées comme Fulfilled et fulfilling.

Dans l’anglais moderne, les combinaisons avec full ont tendance à placer ce mot à la fin (comme dans -ful), mais c’est une évolution récente. En vieil anglais, il était plus courant de le voir au début des mots. Cependant, fullfyllan et fulsome semblent être les seules exceptions à cette tendance.

Self-fulfilling prophecy est attesté dès 1949, associé et popularisé par le sociologue américain Robert K. Merton. Dans ses écrits sur les préjugés raciaux, il décrit ce concept comme une définition erronée d’une situation au départ, qui provoque un comportement censé valider cette idée fausse.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unfulfilled

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