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Signification de unlikely

improbable; peu probable; peu susceptible

Étymologie et Histoire de unlikely

unlikely(adj.)

À la fin du 14e siècle, unlikli désignait quelque chose qui « ne va probablement pas se réaliser, qui ne peut être raisonnablement attendu ». Ce terme est formé à partir de un- (1), signifiant « non », et de likely (adjectif). On retrouve une formation similaire en vieux norrois avec ulikligr et en moyen danois avec uligelig. Le sens « peu probable » est attesté dès les années 1590. On peut aussi mentionner les termes connexes : Unlikeliness et unlikelihood.

unlikely(adv.)

Vers le milieu du XVe siècle, unlikli, signifiant "improbablement, de manière peu plausible," est formé à partir de un- (1) qui signifie "non" et de likely (adverbe). Pour plus de détails, consultez likely (adjectif).

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Vers 1300, le mot « likely » désignait quelque chose qui semblait vrai ou factuel. Il pourrait provenir de l'ancien norrois likligr, signifiant « probable », dérivé de likr, qui veut dire « semblable » (voir like (adj.)). En vieil anglais, on trouvait un terme apparenté : geliclic. Au milieu du 15e siècle, il a pris le sens de « semblant fort et capable », bien que ce sens soit aujourd'hui surtout utilisé en anglais américain. Selon l'Oxford English Dictionary, cette signification pourrait avoir été influencée par le verbe like. L'idée de « beau » ou « séduisant » (« qui peut être aimé ») apparaît à la fin du 15e siècle. Le sens de « probable » est attesté dès la fin du 14e siècle, mais l'OED note qu'il est désormais principalement utilisé en anglais américain. En tant qu'adverbe, il est attesté à la fin du 14e siècle, dérivé de l'adjectif.

LIKELY. That may be liked; that may please; handsome. In the United States, as a colloquial term, respectable; worthy of esteem; sensible.— Worcester. [Bartlett]
LIKELY. Qui peut être aimé ; qui peut plaire ; séduisant. Aux États-Unis, dans le langage courant, respectable ; digne d'estime ; sensé.— Worcester. [Bartlett]

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unlikely

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