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Signification de unprepared

non préparé; pas prêt; inadapté

Étymologie et Histoire de unprepared

unprepared(adj.)

"not ready," dans les années 1540, dérivé de un- (1) signifiant "not" (pas) + le participe passé de prepare (préparer). Lié à : Unpreparedly (de manière impréparée) ; unpreparedness (impréparation) ; unpreparation (absence de préparation).

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Au milieu du 15e siècle, le verbe « préparer » signifie « mettre en ordre ou en état de readiness pour un but particulier ». C'est une formation régressive du mot preparation, influencée en partie par l'ancien français preparer (14e siècle), lui-même issu du latin praeparare, qui signifie « rendre prêt à l'avance ». Ce verbe latin se compose de prae, signifiant « avant » (voir pre-), et de parare, qui veut dire « rendre prêt » (provenant de la racine indo-européenne *pere- (1) , signifiant « produire, se procurer »). On peut comparer ce verbe à pare (v.), qui vient également du même verbe latin. Les formes liées incluent Prepared, preparer, et preparing.

Le sens intransitif « se rendre prêt à l'avance » apparaît vers 1500. Dans les années 1520, le verbe prend aussi le sens de « plonger quelqu'un dans un état d'esprit particulier en vue de l'avenir ». L'idée de « préparer un aliment pour qu'il soit prêt à être consommé » émerge à la fin du 15e siècle, notamment chez Caxton. Dans les années 1530, il est utilisé pour signifier « fournir ou se procurer quelque chose pour une utilisation future ». Un verbe antérieur était preparate (fin du 14e siècle), dérivé du latin praeparatus, le participe passé de praeparare. Le célèbre mot d'ordre des Boy Scouts, Be Prepared, est attesté depuis 1911. Ce slogan, comme l'a expliqué son fondateur Robert Baden-Powell, repose sur les initiales de l'organisation.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unprepared

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