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Signification de unquiet

agité; troublé; inquiet

Étymologie et Histoire de unquiet

unquiet(adj.)

À la fin du 14e siècle, ce terme désignait des personnes, ainsi que des concepts comme la conscience ou la langue, pour décrire quelqu'un de « troublé, agité, actif, pas calme ou tranquille ». Il provient de un- (1), qui signifie « pas », associé à quiet (adjectif). On retrouve des formes dérivées comme Unquietly et unquietness.

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À la fin du 14e siècle, le terme désigne une qualité de paix, un état de repos, de tranquillité, sans agitation ni mouvement. Il provient de l'ancien français quiet et du latin quietus, qui signifient « calme, au repos, exempt d'effort », issus de quies (au génitif quietis), signifiant « repos » (racine indo-européenne *kweie-, qui évoque l'idée de repos ou de tranquillité).

Dans les années 1510, il est utilisé pour décrire une atmosphère paisible, sans turbulence, marquée par l'absence de commotion. Dans les années 1590, il prend le sens de « silencieux, ne produisant aucun bruit ». À partir des années 1570, il est également employé pour qualifier quelque chose de privé ou secret. En tant qu'adverbe, il apparaît également dans les années 1570. L'expression Quiet American, souvent utilisée pour désigner un agent secret ou un espion américain, provient du titre du roman de Graham Greene publié en 1955. On trouve aussi des termes connexes comme Quietly et quietness.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unquiet

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