Publicité

Signification de unrighteous

injuste; immoral; pécheur

Étymologie et Histoire de unrighteous

unrighteous(adj.)

"injuste, pas en accord avec la justice, ne pratiquant pas la justice et la vertu ;" années 1520 (Tindale) ; voir un- (1) "pas" + righteous (adj.). Une modification du moyen anglais unrightwis, issu de l'ancien anglais unrihtwis. Coverdale (années 1530) utilise vnrightuous. Utilisé aussi comme nom au moyen anglais, désignant une "personne injuste ou immorale, un pécheur." Lié : Unrighteously ; unrighteousness.

Entrées associées

C'est une modification du début du 16e siècle de l'ancien mot rightwise, qui vient de l'anglais ancien rihtwis. Ce terme décrivait des actions « caractérisées par la justice, moralement justes », et des personnes « justes, droites, sans péché, conformes à la loi divine ». Il est formé de riht (voir right (adj.1)) + wis, qui signifie « sage, manière, façon » (voir wise (adj.)). La modification de la terminaison a été influencée par des mots comme courteous, etc. En tant que nom, il désignait « ceux qui sont justes », en vieil anglais rehtwisan. Le sens « authentique, excellent » est apparu en 1942 dans le jargon du jazz. Lié : Righteously.

Upright gets force from the idea of physical perpendicularity, a standing up straight by the standard of right ; righteous carries up the idea of right to the standards, motives, and sanctions of religion ; rightful applies not to conduct, but to claims by right : as, he is the rightful owner of the land ; just suggests by derivation a written law, but presumes that the law is a right one, or that there is above it, and if necessary overruling it, a law of God. This last is the uniform Biblical usage. Just generally implies the exercise of some power or authority. [Century Dictionary]
Upright prend de la force grâce à l'idée de perpendicularité physique, une posture droite selon la norme du bien ; righteous élève cette idée de bien aux normes, motivations et sanctions religieuses ; rightful ne concerne pas la conduite, mais les droits légitimes : par exemple, il est le rightful propriétaire de la terre ; just suggère, par son origine, une loi écrite, mais suppose que cette loi est juste, ou qu'il existe une loi divine supérieure qui pourrait la contredire si nécessaire. C'est l'usage biblique uniforme. Just implique généralement l'exercice d'un pouvoir ou d'une autorité. [Century Dictionary]

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

    Publicité

    Tendances de " unrighteous "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

    Partager "unrighteous"

    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unrighteous

    Publicité
    Tendances
    Publicité