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Signification de unsafe

dangereux; risqué; peu sûr

Étymologie et Histoire de unsafe

unsafe(adj.)

Dans les années 1590, le terme signifie « impliquant un risque ou un danger », formé à partir de un- (1) « non » et safe (adj.). Pour désigner des lieux, il prend le sens de « dangereux à fréquenter » dès les années 1620. On trouve aussi des dérivés comme Unsafely, unsafeness et unsafety.

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Vers 1300, sauf signifie « indemne, non blessé, à l'abri du danger ou de l'ennui, en sécurité, protégé spirituellement, sauvé, non damné ». Ce mot vient du vieux français sauf, qui évoque l'idée d'être « protégé, veillé, assuré de salut ». Son origine latine, salvus, signifie « non blessé, en bonne santé, en sécurité » et est lié à salus (« bonne santé ») et saluber (« salutaire »). Tous ces termes proviennent de la racine indo-européenne *solwos, dérivée de *sol-, qui évoque l'idée de « totalité, bien-être ». Pour comprendre comment safe a évolué phonétiquement à partir de sauf, l’Oxford English Dictionary fait une comparaison avec gage, issu du vieux nord-français gauge.

À la fin du 14e siècle, le mot prend le sens de « sauvé, délivré, protégé, laissé en vie, non tué ». L'idée de « non exposé au danger » (d'abord pour les lieux, puis pour les objets de valeur) apparaît également à cette époque. Concernant les actions, l'expression « à l'abri du risque » est attestée dès les années 1580. Vers 1600, il évolue pour signifier « sûr, fiable, non dangereux ». En 1823, il acquiert une connotation plus « conservatrice, prudente ». Il a aussi été utilisé en allitération avec sound (adjectif) dès 1300. En moyen anglais, sauf pouvait aussi désigner un état de « bonne santé » ou signifier « délivré du péché ou de la damnation ». Un terme connexe est Safeness.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unsafe

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