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Signification de unsure

incertain; hésitant; peu sûr

Étymologie et Histoire de unsure

unsure(adj.)

Vers 1400, unseur, pour un lieu, signifiait "pas sûr contre une attaque," et pour des personnes, "manquant de certitude," dérivant de un- (1) "pas" + sure (adj.). Au début du 15e siècle, il était utilisé pour désigner quelque chose de "dépendant du hasard."

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Au milieu du 13e siècle, le mot seur signifiait "à l'abri des attaques, sécurisé, hors de danger". Plus tard, il a évolué pour désigner quelque chose de "fiable, digne de confiance" (vers 1300) et a pris le sens de "certain sur le plan mental, confiant dans ses positions" (au milieu du 14e siècle). Vers 1400, il a également été utilisé pour décrire une personne "ferme, forte, résolue". Ce terme provient du vieux français seur, sur, qui signifiait "sûr, sécurisé ; indubitable, fiable, digne de confiance" (12e siècle). Son origine remonte au latin securus, qui se traduisait par "libéré des soucis, tranquille, inattentif, en sécurité" (voir secure (adj.)).

En ce qui concerne l'évolution de la prononciation, elle suit une trajectoire similaire à celle de sugar (n.). La prononciation familière "sho" est attestée dès 1871 dans des représentations de la parole noire américaine (fo sho), à comparer avec mo.

Le sens de "certain d'être ou de se produire" apparaît dans les années 1560. En tant qu'affirmation signifiant "oui, certainement", il date de 1803. Cette utilisation découle des significations en moyen anglais telles que "établi avec certitude ; sans aucun doute", ainsi que d'expressions comme to be sure (années 1650), sure enough (années 1540) et for sure (années 1580).

L'expression make sure, signifiant "établir sans aucun doute", remonte au 14e siècle. Quant à be sure, qui signifie "sois certain, ne manque pas de faire quelque chose" (dans un registre familier, comme dans be sure to click the links), elle apparaît dans les années 1590. Les formules figuratives de certitude, commençant par as sure as, sont attestées dès la fin du 14e siècle (as fire is red), tandis que as sure as (one is) born date des années 1640.

L'utilisation adverbiale signifiant "assurément, certainement" émerge au début du 14e siècle. L'expression Sure thing, qui désigne "quelque chose d'improbable à échouer, une certitude", apparaît en 1836.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Tendances de " unsure "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unsure

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