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Signification de unyielding

inflexible; obstiné; rigide

Étymologie et Histoire de unyielding

unyielding(adj.)

"ne cédant pas à la force ou au traitement, raide, obstiné," 1590s pour les personnes ; 1650s pour les substances ; issu de un- (1) "non" + yielding (voir yield (v.)).

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En moyen anglais, yelden signifiait « abandonner involontairement ; se soumettre à la direction ou à l'autorité de quelqu'un d'autre ; céder à un ennemi ». Ce terme provient de l'ancien anglais gieldan (dans le dialecte du West Saxon) et geldan (dans le dialecte anglo-saxon), qui se traduisait par « payer, régler une dette ; récompenser, rendre un service ; adorer, servir, sacrifier à ». C'était un verbe fort de la classe III, dont le passé était geald et le participe passé golden. Ses racines plongent dans le proto-germanique *geldan, signifiant « payer ».

On pense que ce mot dérive d'une racine indo-européenne reconstruite, *gheldh-, qui signifiait également « payer ». Cette racine est principalement attestée dans les langues balto-slaves et germaniques. Il est possible que des mots comme žledo en vieux slavon d'Église et geliuoti en lituanien soient des emprunts germaniques.

Parmi les cognats germaniques, on trouve l'ancien saxon geldan (« avoir de la valeur »), l'ancien norrois gjaldo (« rembourser, rendre »), le moyen néerlandais ghelden et le néerlandais moderne gelden (« coûter, avoir de la valeur, concerner »), l'ancien haut allemand geltan et l'allemand moderne gelten (« valoir »), ainsi que le gothique fra-gildan (« rembourser, rétribuer »).

Comme l'indique le dictionnaire Oxford English Dictionary, « les sens qui ont survécu en Europe continentale se limitent principalement à « avoir de la valeur ; être valide, concerner, s'appliquer à », des significations qui ne se retrouvent pas du tout dans le mot anglais » [OED, 1989].

En anglais, l'évolution sémantique a été influencée par l'utilisation de ce terme pour traduire le latin reddere et le français rendre.

Le sens de « produire, donner, rapporter » — et plus tard « donner en retour d'un travail » — apparaît vers 1300, notamment en référence aux capitaux investis. L'utilisation intransitive, signifiant « se rendre, se soumettre, céder à un ennemi », ainsi que le sens physique de « céder sous une force supérieure », se développent également autour de 1300.

Ce mot est lié au moyen bas allemand et au moyen néerlandais gelt, au néerlandais geld et à l'allemand Geld, tous signifiant « argent ». On trouve aussi des formes dérivées comme Yielded et yielding. L'ancien participe passé yolden, qui signifiait « ayant cédé, soumis », a donné en moyen anglais yolden-man, signifiant « prisonnier de guerre ».

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unyielding

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