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Signification de violation

violation; infraction; profanation

Étymologie et Histoire de violation

violation(n.)

Vers 1400, le terme violacion apparaît, signifiant "défoulement, profanation, sacrilège." Il provient du vieux français violacion et est directement dérivé du latin violationem (au nominatif violatio), qui désigne "une blessure, une irrévérence, une profanation." Ce mot est un nom d'action formé à partir de la racine du participe passé de violare, signifiant "traiter avec violence, outrager, déshonorer." On pense qu'il pourrait être un dérivé irrégulier de vis, qui signifie "force, puissance, énergie" (provenant d'une forme suffixée de la racine indo-européenne *weie-, qui signifie "poursuivre avec vigueur ou désir;" voir gain (v.)).

Ce terme est attesté dès le début du 15e siècle pour désigner une "infraction, une transgression, un non-respect" des traités ou des ordres des empereurs. À la fin du 15e siècle, il prend spécifiquement le sens de "viol, enlèvement d'une femme." L'utilisation la plus ancienne connue se trouve dans l'expression Vyolacion of maydenhod, qui signifie "viol d'une vierge" (dans un petit traité sur les sept péchés capitaux).

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Dans les années 1520, le verbe « gagner » a pris le sens de « obtenir un profit », emprunté au français gagner. Ce mot vient de l’ancien français gaaignier, qui signifiait « gagner, acquérir », mais aussi « commercer, capturer, remporter » ou encore « travailler la terre, cultiver les champs ». Ses racines plongent dans le francique *waidanjan, qui évoquait l’idée de « chasser, chercher de la nourriture », mais aussi de « faire paître, faire paître du bétail ». On le retrouve dans le proto-germanique *waithanjan, qui signifie « chasser, piller », dérivant de *waithjo-, soit « la poursuite, la chasse ». Ce dernier a donné naissance à des mots similaires dans d’autres langues, comme l’ancien anglais waþ (chasse), l’allemand Weide (pâturage), ou le vieux norrois veiðr (chasse, pêche, prise de poisson).

Cette évolution s’inscrit dans une racine indo-européenne, *weie-, qui évoquait l’idée de « poursuivre avec ardeur, désirer ». Les dérivés nommés exprimaient souvent des notions de « force, pouvoir », en lien avec *wi-ro-, signifiant « homme » (voir virile). On trouve des cognats dans d’autres langues, comme le sanskrit padavi- (trace, chemin, sentier) et veti- (suit, s’efforce, conduit), l’avestique vateiti (suit, chasse), le grec hiemai (se déplacer en avant, s’efforcer, désirer), le lituanien vyti (poursuivre, chasser), ou encore l’ancien anglais wað (chasse, traque).

Le sens « obtenir par l’effort ou la lutte » émerge dans les années 1540, suivi dans les années 1570 par l’idée intransitive de « réaliser un profit, faire des gains ». L’expression « arriver à » apparaît vers 1600. Concernant les horlogers, on l’utilise dès 1861. On note aussi des formes dérivées : Gained (gagné) et gaining (gagnant). L’expression gain on (« se rapprocher ») date de 1719, tandis que gain ground (« prendre de l’avance ») est attestée dans un contexte militaire dès les années 1620.

Au milieu du 15e siècle, le terme désignait quelque chose qui devait être respecté sans violation, comme un serment. Il provient du latin inviolabilis, signifiant « inviolable, invulnérable ». Ce mot se compose de in-, qui signifie « non » ou « opposé à » (voir in- (1)), et de violabilis, qui désigne quelque chose qui peut être blessé ou facilement atteint, dérivé de violare, signifiant « faire violence à » (voir violation). Dans les années 1570, le mot a évolué pour désigner un droit ou une garantie d'immunité, notamment pour un lieu de sanctuaire. L'idée d'« incapacité à être blessé » est apparue dans les années 1520. En lien avec ce terme, on trouve Inviolably.

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Tendances de " violation "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of violation

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