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Signification de banns

annonces de mariage; publications de mariage

Étymologie et Histoire de banns

banns(n.)

"proclamation ou avis donné dans une église concernant un mariage prévu," milieu du 15e siècle (fin du 12e siècle en anglo-latin), dérivé de l'ancien anglais bannan "invoquer, commander, proclamer" (voir ban (v.)). Il provient également en partie de l'ancien français ban "annonce, proclamation, bans, autorisation," issu du francique *ban ou d'un autre cognat germanique du mot anglais ancien. Ils ont été intégrés dans la législation ecclésiastique en 1215 par le quatrième concile de Latran.

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En vieil anglais, bannan signifie « convoquer, ordonner, proclamer ». Ce terme provient du proto-germanique *bannan, qui se traduisait par « parler publiquement » (utilisé pour désigner divers types de proclamations), et pouvait aussi signifier « commander, convoquer, mettre au ban, interdire ». On le retrouve également en frison ancien avec bonna (« ordonner, commander, proclamer »), en haut allemand ancien avec bannan (« commander ou interdire sous peine de punition »), et en allemand moderne avec bannen (« bannir, expulser, maudire »). Il semble que ce sens se soit spécialisé dans les langues germaniques à partir d'une forme suffixée de la racine indo-européenne *bha- (2), qui signifie « parler, dire » (on la retrouve aussi en vieux irlandais avec bann pour « loi » et en arménien avec ban pour « mot »).

À partir du milieu du XIIe siècle, le verbe a évolué pour signifier « maudire, condamner, prononcer une malédiction ». Vers la fin du XIVe siècle, il a pris le sens de « prohiber ». Ces significations proviennent probablement du cognat en vieux norrois banna (« maudire, interdire ») et en partie du vieux français banir (« convoquer, bannir ») (voir banish), un emprunt aux langues germaniques. L'évolution sémantique dans les langues germaniques a donc été de « parler » à « proclamer une menace », puis (en norrois, allemand, etc.) à « maudire, anathématiser ».

La racine germanique, empruntée en latin et en français, a donné naissance à plusieurs mots : banal, bandit, contraband, etc. On peut aussi mentionner Banned et banning. L’expression Banned in Boston date des années 1920, faisant allusion au zèle excessif et au pouvoir de la Watch and Ward Society de la ville. Le slogan Ban the bomb, associé au mouvement pour le désarmement nucléaire, apparaît en 1955.

Vers 1300, le terme désignait une "proclamation ou un édit d'un seigneur". Il provient de l'ancien anglais (ge)bann, qui signifie "proclamation, sommation, commandement", et de l'ancien français ban, signifiant "décret, annonce". Ces mots trouvent leurs racines dans une langue germanique, plus précisément dans le proto-germanique *bannaz. On peut également les retrouver dans d'autres langues germaniques, comme l'ancien frison bon, qui signifie "ordre, commandement ; juridiction, peine ; damnation éternelle, excommunication", ou l'ancien saxon bann, qui se traduit par "commandement, prohibition". Tout cela découle du verbe *bannan, qui signifie "parler publiquement" (utilisé pour désigner divers types de proclamations) et peut aussi se traduire par "commander, sommer, mettre hors-la-loi, interdire" (voir ban (v.)).

Le sens "interdiction autoritaire" apparaît dans les années 1660. La plupart des langues germaniques possèdent des formes nominales dérivées de ces verbes. On peut comparer cela à banns.

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Tendances de " banns "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of banns

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