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Signification de beatnik

membre de la génération beat; personne désabusée et non conformiste; amateur de jazz et de culture alternative

Étymologie et Histoire de beatnik

beatnik(n.)

Le terme a été inventé en 1958 par le chroniqueur de presse de San Francisco, Herb Caen (1916-1997), à l'époque où les suffixes en -nik étaient à la mode, notamment après le lancement de Sputnik. Le premier élément vient de Beat generation (1952), qui est lié à beat (n.) dans le sens de « rythme (surtout dans le jazz) » ainsi qu'à beat (adj.) signifiant « épuisé, fatigué ». Le Century Dictionary (1902) recense le terme argotique beat (n.) pour désigner « un individu sans valeur, malhonnête et fainéant ». Jack Kerouac, l'un des fondateurs du mouvement, a relié ce mot à beatitude en 1958.

The origins of the word beat are obscure, but the meaning is only too clear to most Americans. More than the feeling of weariness, it implies the feeling of having been used, of being raw. It involves a sort of nakedness of the mind. [New York Times Magazine, Oct. 2, 1952]
Les origines du mot « beat » sont floues, mais sa signification est claire pour la plupart des Américains. Plus que le simple sentiment de fatigue, il évoque celui d'avoir été utilisé, d'être à vif. Cela implique une sorte de nudité de l'esprit. [New York Times Magazine, 2 octobre 1952]
"Beat" is old carny slang. According to Beat Movement legend (and it is a movement with a deep inventory of legend), Ginsberg and Kerouac picked it up from a character named Herbert Huncke, a gay street hustler and drug addict from Chicago who began hanging around Times Square in 1939 (and who introduced William Burroughs to heroin, an important cultural moment). The term has nothing to do with music; it names the condition of being beaten down, poor, exhausted, at the bottom of the world. [Louis Menand, New Yorker, Oct. 1, 2007]
« Beat » est un ancien argot de forains. Selon la légende du Beat Movement (et il s'agit d'un mouvement riche en légendes), Ginsberg et Kerouac l'auraient emprunté à un personnage nommé Herbert Huncke, un prostitué gay et toxicomane de Chicago qui traînait à Times Square depuis 1939 (et qui a introduit William Burroughs à l'héroïne, un moment culturel clé). Le terme n'a rien à voir avec la musique ; il désigne plutôt l'état d'être accablé, pauvre, épuisé, au fond du gouffre. [Louis Menand, New Yorker, 1er octobre 2007]

Entrées associées

Vers 1300, le mot désignait une « punition, une correction » ou encore le « battement d’un tambour », dérivant du verbe beat. En 1755, il a pris le sens de « battement de cœur ». L’idée de « parcours régulier emprunté par quelqu’un » apparaît en 1731, tout comme celle d’une « trace laissée par des animaux » (1736), probablement liée au « battement » des pieds sur le sol (fin de l’anglais ancien) ou à l’expression beat the bushes, qui signifie « battre les buissons » pour débusquer le gibier (vers 1400), ou encore beat the bounds (années 1560). Ce sens s’est ensuite étendu au journalisme en 1875.

Dans le domaine musical, le terme est attesté en 1842, sans doute inspiré par le mouvement de la main du chef d’orchestre et l’idée de « marquer le temps » :

It is usual, in beating the time of a piece of music, to mark or signalize the commencement of every measure by a downward movement or beat of the hand, or of any other article that may be used for the purpose .... ["Godfrey Weber's General Music Teacher," 1842]
Il est habituel, en marquant le temps d’une pièce musicale, de signaler le début de chaque mesure par un mouvement de la main vers le bas, ou avec tout autre objet destiné à cet usage .... [« Godfrey Weber's General Music Teacher », 1842]

Auparavant, en musique, il désignait une sorte de note d’ornementation :

BEAT, in music, a transient grace note, struck immediately before the note it is intended to ornament. The beat always lies half a note beneath its principal, and should be heard so closely upon it, that they may almost seem to be struck together. ["The British Encyclopedia," London, 1809]
BEAT, en musique, désigne une note d’ornementation fugace, jouée immédiatement avant la note qu’elle embellit. Le beat se situe toujours à moitié d’une note en dessous de sa note principale et doit être entendu si près qu’on pourrait croire qu’elles sont jouées ensemble. [« The British Encyclopedia », Londres, 1809]

Au début du 15e siècle, le mot désignait "le bonheur suprême." Il provient du vieux français béatitude (15e siècle) et du latin beatitudinem (au nominatif beatitudo), qui signifie "état de béatitude." Ce terme est un nom d'état dérivé de la racine du participe passé de beare, signifiant "rendre heureux" (voir Beatrice). On le retrouve dès les années 1520, souvent au pluriel beatitudes, notamment pour désigner "une déclaration de béatitude," en particulier dans le contexte du Sermon sur la Montagne.

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Tendances de " beatnik "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of beatnik

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