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Signification de censure

réprimande; condamnation; critique

Étymologie et Histoire de censure

censure(n.)

À la fin du 14e siècle, le terme désignait une "sentence judiciaire," à l'origine d'ordre ecclésiastique. Il provient du latin censura, qui signifie "jugement, opinion," mais aussi "fonction de censeur." Ce mot est dérivé de census, le participe passé de censere, qui signifie "évaluer, estimer, apprécier" (voir censor (n.)). L'acception plus générale, qui évoque "un constat de faute et une expression de condamnation," apparaît vers 1600.

censure(v.)

Dans les années 1580, le verbe « censurer » signifiait « juger, évaluer » (aujourd'hui obsolète). Dans les années 1590, il a pris le sens de « critiquer défavorablement, trouver à redire et condamner », dérivant du nom censure ou du verbe français censurer, lui-même issu du nom censure. On trouve des formes liées comme Censured et censuring.

Such men are so watchful to censure, that they have seldom much care to look for favourable interpretations of ambiguities, to set the general tenor of life against single failures, or to know how soon any slip of inadvertency has been expiated by sorrow and retractation; but let fly their fulminations, without mercy or prudence, against slight offences or casual temerities, against crimes never committed, or immediately repented. [Johnson, "Life of Sir Thomas Browne," 1756]
Ces hommes sont si vigilants à censurer qu'ils prennent rarement le temps de chercher des interprétations favorables aux ambiguïtés, de considérer le cours général de la vie face à quelques échecs isolés, ou de réaliser combien rapidement une erreur d'inadvertance peut être expiée par le chagrin et le repentir. Ils laissent alors échapper leurs fulminations, sans pitié ni prudence, contre des offenses mineures ou des témérités passagères, contre des crimes jamais commis ou immédiatement regrettés. [Johnson, "Life of Sir Thomas Browne," 1756]

Entrées associées

Dans les années 1530, le terme désignait un « magistrat romain du Ve siècle avant notre ère chargé de prendre des recensements et de veiller aux mœurs publiques ». Il provient du français censor et du latin censor, dérivé de censere, qui signifie « évaluer, juger ». Ce mot trouve ses racines dans la proto-indo-européenne *kens-, qui évoque l'idée de « parler solennellement, proclamer ». Cette même racine a donné naissance en sanskrit à des termes comme amsati (« il chante des louanges ») et asa (« chant de louange »).

Les censeurs avaient également la responsabilité des finances publiques et des travaux publics. En anglais, le sens transféré de « juge moral intrusif » a émergé dans les années 1590. En latin, censor pouvait aussi désigner « un juge sévère, un moraliste rigide, un censeur ».

À partir des années 1640, le mot a été utilisé pour désigner un « fonctionnaire chargé d'examiner les livres, les pièces de théâtre (et plus tard les films, etc.) afin de s'assurer qu'ils ne contiennent rien d'immoral ou d'hérétique ». Au début du XIXe siècle, le sens en anglais s'est précisé pour désigner « un agent de l'État chargé de supprimer les discours ou les publications jugés politiquement subversifs ». On trouve des termes connexes comme Censorial et censorian.

"deserving censure," 1630s, dérivé de censure (v.) + -able. Lié : Censurability.

"non critiqué défavorablement," années 1570, de un- (1) "non" + participe passé de censure (v.).

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of censure

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