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Signification de con

contre; escroquerie; argument contre

Étymologie et Histoire de con

con(n.1, adv.)

"négation ; dans le négatif ; les arguments, les débatteurs ou les électeurs contre une proposition" (principalement dans pro and con), années 1570, abréviation du latin contra "contre" (voir contra (prép., adv.)). Comparer pro (n.2).

con(adj.)

"Swindling," 1889 (dans con man), anglais américain, dérivé de confidence man (1849), en raison des nombreuses arnaques où la victime est poussée à remettre de l'argent comme preuve de confiance. Confidence, signifiant "assurance fondée sur des bases insuffisantes," apparaît dans les années 1590. Con artist est attesté en 1910.

con(v.1)

"diriger un navire, donner des ordres pour la navigation d'un navire," dans les années 1620, issu du français conduire "mener, guider" (dès le 10e siècle), lui-même dérivé du latin conducere "mener ou rassembler, contribuer, servir," composé de com "avec, ensemble" (voir com-) + ducere "mener" (provenant de la racine indo-européenne *deuk- "mener"). En tant que nom, "action ou fonction de navigation d'un navire," attesté en 1825. Lié : Conned; conning. Le terme Conning tower "cabine de pilotage en forme de dôme d'un cuirassé ou d'un sous-marin" est attesté depuis 1865.

con(v.2)

"escroquer," 1896, dérivé de con (adj.). Lié : Conned; conning.

con(v.3)

"étudier, apprendre à connaître, examiner attentivement," vers 1200, cunnen, "faire une tentative, essayer ou chercher à faire," issu de l'anglais ancien cunnian "savoir" (voir can (v.1)). Lié : Conned; conning.

con(n.2)

Il s'agit d'une forme abrégée, souvent familière, de divers noms commençant par con-. Par exemple, au 19e siècle, on trouvait des mots comme confidant, conundrum, conformist, convict, contract. Au 20e siècle, on a vu apparaître des termes comme conductor, conservative.

Entrées associées

En vieil anglais, on trouvait à la première et à la troisième personne du singulier du présent de l'indicatif le verbe cunnan, qui signifiait « savoir ». Moins couramment, il servait aussi d'auxiliaire pour exprimer la capacité, comme dans « avoir le pouvoir de » ou « être capable de », et pouvait même signifier « avoir des relations sexuelles ». Ce verbe provient du proto-germanique *kunnjanan, qui se traduisait par « être mentalement capable, avoir appris ». On le retrouve également dans d'autres langues germaniques anciennes, comme l'ancien norrois kenna (« faire connaissance, essayer »), l'ancien frison kanna (« reconnaître, admettre, savoir »), l'allemand kennen (« savoir »), le moyen néerlandais kennen (« savoir ») et le gothique kannjan (« faire connaître »). Toutes ces formes dérivent de la racine indo-européenne *gno-, qui signifie « connaître ».

Aujourd'hui, cunnan a conservé principalement le sens de « savoir faire quelque chose », c'est-à-dire la capacité d'exécuter une action, en opposition à « savoir comme un fait » ou « connaître quelqu'un ou quelque chose ». Il est aussi utilisé pour exprimer une permission, semblable à may. Ce verbe était à l'origine un verbe préterito-présent en vieil anglais, et son participe passé, couth, n'a survécu que dans les formes négatives (comme dans uncouth), bien qu'on puisse le comparer à could. Le participe présent a évolué vers un sens détourné, donnant naissance au mot cunning, qui signifie « rusé ».

Vers 1400, le terme désignait "l'assurance ou la croyance dans la bonne volonté, la véracité, etc. d'autrui." Il provient du vieux français confidence ou directement du latin confidentia, dérivé de confidentem (au nominatif confidens), signifiant "confiant, audacieux." C'est le participe présent de confidere, qui veut dire "avoir une pleine confiance ou se fier à quelque chose." Ce verbe vient d'une forme assimilée de com, qui ici pourrait jouer le rôle d'un préfixe intensif (voir com-), associé à fidere, signifiant "faire confiance" (issu de la racine indo-européenne *bheidh-, qui évoque l'idée de "faire confiance, se confier, persuader").

À partir du milieu du 15e siècle, il a évolué pour désigner "la confiance en ses propres capacités, ressources ou circonstances, l'assurance personnelle." Dans les années 1550, il a pris le sens de "certitude d'une proposition ou d'une affirmation, assurance concernant un fait." Dans les années 1590, il a également été utilisé pour désigner "un secret, une communication privée."

Le lien avec l'escroquerie (à comparer avec con (adj.)) apparaît au milieu du 19e siècle, basé sur l'idée d'une fausse "fiabilité," qui est la clé du jeu.

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Tendances de " con "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of con

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