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Signification de coverture

couverture; protection; statut marital d'une femme mariée

Étymologie et Histoire de coverture

coverture(n.)

Au début du 13e siècle, le terme désigne "un couvre ou une couverture" (la première mention fait référence aux couvre-lits). Il provient du vieux français coverture (12e siècle), signifiant "couverture, toit, dissimulation". Ce mot trouve ses racines dans le latin *coopertura, dérivé du participe passé de cooperire, qui signifie "couvrir" (voir cover (v.)). À partir de la fin du 14e siècle, il est utilisé pour désigner "un dispositif de protection, un refuge". Dans le droit ancien, il se réfère à "l'état d'une femme mariée, considérée comme sous l'autorité et la protection de son mari" (années 1540).

At common law coverture disabled a woman from making contracts to the prejudice of herself or her husband without his allowance or confirmation. [Century Dictionary]
Selon le droit commun, la coverture empêchait une femme de conclure des contrats à son propre détriment ou à celui de son mari, sans son autorisation ou confirmation. [Century Dictionary]

Entrées associées

Vers le milieu du XIIe siècle, le verbe « couvrir » apparaît avec le sens de « protéger ou défendre contre le danger ». Il provient de l'ancien français covrir, qui signifie « couvrir, protéger, dissimuler » (utilisé au XIIe siècle, et en français moderne couvrir). Ce mot trouve ses racines dans le latin tardif coperire, lui-même dérivé du latin classique cooperire, signifiant « couvrir complètement, submerger, enterrer ». Ce dernier se compose de la forme assimilée de com- (qui peut ici jouer le rôle d'un préfixe intensif, comme on le voit dans com-), et de operire, qui signifie « fermer, couvrir ». On peut remonter encore plus loin jusqu'à la racine indo-européenne *op-wer-yo-, formée de *op- (qui veut dire « au-dessus », comme dans epi-) et de la racine *wer- (4), qui signifie « couvrir ».

Le sens de « cacher ou dissimuler » émerge vers 1300, tandis que l'idée de « placer quelque chose sur un autre objet » apparaît au début du XIVe siècle. Au cours de la fin du XIVe siècle, on commence à l'utiliser pour désigner l'action de « répandre quelque chose sur toute la surface d'un objet ». Dans un contexte militaire, le verbe prend le sens de « viser » dans les années 1680. C'est dans le domaine de la presse qu'il est attesté pour la première fois en 1893, et son utilisation dans le football américain remonte à 1907. Dans le jargon des paris, l'expression « couvrir » pour signifier « placer une pièce de monnaie de valeur équivalente sur une autre » date de 1857. Enfin, dans le cadre de l'élevage, on trouve dès les années 1530 l'utilisation euphémistique du verbe pour désigner l'accouplement d'un cheval ou d'un autre grand mâle animal.

Le sens d’« inclure, embrasser, comprendre » apparaît en 1868. L'idée de « passer ou se déplacer au-dessus de quelque chose, traverser » est attestée à partir de 1818. En 1828, on commence à l’utiliser pour exprimer l’idée d’« être égal à quelque chose, avoir la même portée ou quantité, compenser ». Enfin, l’usage qui désigne le fait de « prendre en charge une tâche à la place d’un collègue absent » est documenté dès 1970.

"femme mariée" (terme juridique), vers 1600, en français, issu du vieux français feme coverte, où le second élément est le féminin de covert signifiant "couvert" (voir covert). Ce terme est opposé à feme sole. On peut également le comparer à coverture.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of coverture

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