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Signification de hermit

ermite; recluse; personne vivant en solitude

Étymologie et Histoire de hermit

hermit(n.)

Au début du XIIe siècle, le terme désignait un « religieux reclus, quelqu'un qui vit à l'écart dans un lieu isolé pour la méditation spirituelle ». Il provient du vieux français hermit, ermit, qui lui-même tire du latin tardif eremita, lui-même issu du grec eremites, signifiant littéralement « personne du désert ». Ce mot grec provient de eremia, qui désigne une « solitude, une région inhabitée, un désert », et de erēmos, qui évoque le « désert, le vide, la désolation, l'abandon ». On peut remonter jusqu'à la racine indo-européenne *erem-, qui signifie « se reposer, être tranquille ». Cette même racine a donné naissance à des mots dans d'autres langues, comme le sanskrit ramate (« se reposer »), le lituanien rimti (« être tranquille »), le gothique rimis (« repos ») et l'ancien irlandais fo-rimim (« poser, mettre à terre »). L’ajout du h- au début du mot est un phénomène un peu mystérieux, apparu dans le latin médiéval avec heremite.

Le sens transféré de « personne vivant en solitude » apparaît en 1799. On trouve aussi les adjectifs Hermitic et hermitical. Quant au hermit crab (ou « bernard-l'ermite »), son nom viendrait de son habitude de chercher et d'occuper une coquille vide, un peu comme un ermite se retire dans sa solitude.

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Vers 1200, c'est une forme savante de hermit (voir aussi) basée sur le latin ecclésiastique eremita. Depuis le milieu du XVIIe siècle, elle n'est utilisée que dans un contexte poétique ou rhétorique, sauf pour désigner des personnes spécifiques de l'histoire de l'Église primitive. Lié : Eremitic; eremitical.

Huitième lettre de l'alphabet ; elle provient du phénicien, via le grec et le latin. En phénicien, elle avait à l'origine un son guttural rude comme en allemand Reich ou en écossais loch. En grec, elle avait d'abord la valeur du -h- de l'anglais moderne, et avec cette valeur, elle est passée dans l'alphabet latin via les colonies grecques en Italie. Par la suite, en grec, elle est venue à être utilisée pour un son long "e" ; le son "h" étant indiqué par un fragment de la lettre, qui a ensuite été réduit à la marque d'aspiration.

En germanique, elle était utilisée pour le son de souffle sourd au début des mots, et au milieu ou à la fin des mots pour le son guttural rude, qui a ensuite été écrit -gh.

Le son est devenu totalement silencieux en latin vulgaire et dans les langues qui en ont émergé ; ainsi, la lettre a été omise en ancien français et en italien, mais elle a été rétablie de manière pédante dans l'orthographe française et anglaise médiévale, et souvent plus tard dans la prononciation anglaise.

Ainsi, l'anglais moderne a des mots venant en fin de compte du latin avec un -h- manquant (able, du latin habile) ; avec un -h- silencieux (heir, hour) ; avec un -h- autrefois silencieux maintenant souvent vocalisé (humble, humor, horizon, herb) ; et même quelques-uns avec un -h- non étymologique inséré par confusion dans des mots qui n'en ont jamais eu (hostage, hermit). Les reliques de l'ancien -h- non vocalisé persistent dans l'insistance pédante sur an historical (object) et dans l'obsolète mine host.

La prononciation "aitch" était en ancien français (ache "nom de la lettre H"), et provient d'un présumé latin tardif *accha (comparer avec l'italien effe, elle, emme), avec le son central approximant la valeur gutturale rude de la lettre en germanique. En latin plus ancien, la lettre était appelée ha. L'utilisation dans les digrammes (comme dans -sh-, -th-) remonte à l'alphabet grec ancien, qui l'utilisait dans -ph-, -th-, -kh- jusqu'à ce que -H- prenne la valeur d'un long "e" et que les digrammes acquièrent leurs propres caractères. La lettre est passée dans l'usage romain avant cette évolution, et a ainsi conservé là plus de sa valeur sémite originale.

À la fin du XIIIe siècle, le mot désignait "le lieu de résidence d'un ermite." Il provient du vieux français hermitage/ermitage, qui signifie "ermitage, solitude," et est dérivé de hermit (voir hermit). Avant cela, en anglais, on utilisait déjà hermitorie vers 1200, issu du latin médiéval hermitorium. Le sens transféré de "demeure solitaire ou isolée" est apparu dans les années 1640.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of hermit

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