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Signification de hostage

otage; personne retenue en garantie; victime de prise d'otage

Étymologie et Histoire de hostage

hostage(n.)

À la fin du 13e siècle, le mot vient de l'ancien français ostage, hostage, qui signifiait "bonté, hospitalité ; résidence, logement ; loyer, tribut ; compensation ; garantie, engagement, caution ; personne donnée en tant que sécurité ou otage" (11e siècle, en français moderne ôtage). Son origine reste incertaine. Il pourrait dériver de hoste, signifiant "invité" (voir host (n.1)), à travers l'idée d'un "locataire retenu par un propriétaire comme garantie" [Watkins, Barnhart]. Une autre possibilité est qu'il provienne du latin tardif obsidanus, qui désignait "l'état d'être retenu comme sécurité", lui-même issu de obses signifiant "otage", formé de ob- (avant) et de la base de sedere (s'asseoir), avec une influence orthographique du latin hostis. [OED, Century Dictionary]. Le sens politique et lié au terrorisme moderne apparaît dans les années 1970.

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Le terme désignant une "personne qui reçoit des invités," en particulier moyennant rémunération, apparaît à la fin du 13e siècle. Il provient de l'ancien français oste, hoste, qui signifiait "invité, hôte, maîtresse de maison, propriétaire" (12e siècle, en français moderne hôte). Cette origine remonte au latin hospitem (au nominatif hospes), signifiant "invité, étranger, voyageur, visiteur (d'où aussi 'étranger')," et désignant également un "hôte" ou une personne liée par des liens d'hospitalité.

On pense que ce mot dérive d'une racine indo-européenne *ghos-pot-, un composé signifiant "maître des invités" (à comparer avec le vieux slavon d'Église gospodi, qui signifie "seigneur, maître," littéralement "seigneur des étrangers"). Cette racine se décompose en *ghos-ti-, qui évoque "étranger, invité, hôte," et *poti-, signifiant "puissant; seigneur." L'idée étymologique sous-jacente est celle d'une personne "avec qui l'on partage des devoirs d'hospitalité réciproques" [Watkins]. Le sens biologique désignant un "animal ou plante hôte d'un parasite" est apparu en 1857.

Huitième lettre de l'alphabet ; elle provient du phénicien, via le grec et le latin. En phénicien, elle avait à l'origine un son guttural rude comme en allemand Reich ou en écossais loch. En grec, elle avait d'abord la valeur du -h- de l'anglais moderne, et avec cette valeur, elle est passée dans l'alphabet latin via les colonies grecques en Italie. Par la suite, en grec, elle est venue à être utilisée pour un son long "e" ; le son "h" étant indiqué par un fragment de la lettre, qui a ensuite été réduit à la marque d'aspiration.

En germanique, elle était utilisée pour le son de souffle sourd au début des mots, et au milieu ou à la fin des mots pour le son guttural rude, qui a ensuite été écrit -gh.

Le son est devenu totalement silencieux en latin vulgaire et dans les langues qui en ont émergé ; ainsi, la lettre a été omise en ancien français et en italien, mais elle a été rétablie de manière pédante dans l'orthographe française et anglaise médiévale, et souvent plus tard dans la prononciation anglaise.

Ainsi, l'anglais moderne a des mots venant en fin de compte du latin avec un -h- manquant (able, du latin habile) ; avec un -h- silencieux (heir, hour) ; avec un -h- autrefois silencieux maintenant souvent vocalisé (humble, humor, horizon, herb) ; et même quelques-uns avec un -h- non étymologique inséré par confusion dans des mots qui n'en ont jamais eu (hostage, hermit). Les reliques de l'ancien -h- non vocalisé persistent dans l'insistance pédante sur an historical (object) et dans l'obsolète mine host.

La prononciation "aitch" était en ancien français (ache "nom de la lettre H"), et provient d'un présumé latin tardif *accha (comparer avec l'italien effe, elle, emme), avec le son central approximant la valeur gutturale rude de la lettre en germanique. En latin plus ancien, la lettre était appelée ha. L'utilisation dans les digrammes (comme dans -sh-, -th-) remonte à l'alphabet grec ancien, qui l'utilisait dans -ph-, -th-, -kh- jusqu'à ce que -H- prenne la valeur d'un long "e" et que les digrammes acquièrent leurs propres caractères. La lettre est passée dans l'usage romain avant cette évolution, et a ainsi conservé là plus de sa valeur sémite originale.

La racine proto-indo-européenne évoque un "étranger, un invité, un hôte," plus précisément "quelqu'un avec qui l'on partage des devoirs réciproques d'hospitalité." Cela représente une "relation d'échange mutuel, d'une grande importance dans la société indo-européenne ancienne" [Watkins]. Mais comme les étrangers peuvent aussi être des ennemis potentiels, le mot a pris une direction ambivalente.

The word ghos-ti- was thus the central expression of the guest-host relationship, a mutual exchange relationship highly important to ancient Indo-European society. A guest-friendship was a bond of trust between two people that was accompanied by ritualized gift-giving and created an obligation of mutual hospitality and friendship that, once established, could continue in perpetuity and be renewed years later by the same parties or their descendants. [Calvert Watkins, "American Heritage Dictionary of Indo-European Roots"]
Le terme ghos-ti- était donc au cœur de la relation entre hôte et invité, une relation d'échange mutuel essentielle dans la société indo-européenne ancienne. L'amitié d'invité était un lien de confiance entre deux personnes, souvent marqué par des échanges de cadeaux ritualisés, créant ainsi une obligation d'hospitalité et d'amitié réciproques. Une fois établie, cette relation pouvait perdurer indéfiniment et être renouvelée des années plus tard par les mêmes personnes ou leurs descendants. [Calvert Watkins, "American Heritage Dictionary of Indo-European Roots"]

Elle pourrait constituer tout ou partie de : Euxine; guest; hospice; hospitable; hospital; hospitality; hospodar; host (n.1) "personne qui reçoit des invités;" host (n.2) "multitude;" hostage; hostel; hostile; hostility; hostler; hotel; Xenia; xeno-; xenon.

Elle pourrait également être à l'origine de : le grec xenos "invité, hôte, étranger;" le latin hostis, à l'origine "un étranger," puis "un ennemi" dans l'usage classique, hospes "hôte;" l'ancien slavon d'église gosti "invité, ami," gospodi "seigneur, maître;" l'ancien anglais gæst, "visiteur fortuit, un étranger."

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    Tendances de " hostage "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of hostage

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