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Signification de ken

savoir; connaître; comprendre

Étymologie et Histoire de ken

ken(v.)

"savoir, comprendre, prendre connaissance de", un mot survivant principalement dans les dialectes écossais et du nord de l'Angleterre, issu de l'anglais moyen kennen, "faire connaître; donner instruction à; être conscient, savoir, avoir connaissance de, savoir comment; reconnaître par la vue; voir, apercevoir," un verbe très courant, de l'anglais ancien cennan "faire connaître, déclarer, reconnaître" (à la fin de l'anglais ancien aussi "savoir"), à l'origine "faire savoir, amener à connaître," causatif de cunnan "devenir acquainted de, savoir" (voir can (v.)). Cognat avec l'allemand kennen, le danois kjende, le suédois känna. Lié à : Kenned; kenning.

ken(n.1)

Années 1550, "cognizance, vue intellectuelle;" années 1580 dans un sens physique, "portée de vue;" issu de ken (v.), dans le second sens peut-être via kenning (n.2) dans le même sens en usage nautique; les deux proviennent de la racine PIE *gno- "savoir."

ken(n.2)

"maison utilisée comme lieu de réunion par des voleurs ou d'autres personnages peu recommandables," années 1560, argot de vagabonds, probablement une abréviation de kennel (n.).

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En vieil anglais, on trouvait à la première et à la troisième personne du singulier du présent de l'indicatif le verbe cunnan, qui signifiait « savoir ». Moins couramment, il servait aussi d'auxiliaire pour exprimer la capacité, comme dans « avoir le pouvoir de » ou « être capable de », et pouvait même signifier « avoir des relations sexuelles ». Ce verbe provient du proto-germanique *kunnjanan, qui se traduisait par « être mentalement capable, avoir appris ». On le retrouve également dans d'autres langues germaniques anciennes, comme l'ancien norrois kenna (« faire connaissance, essayer »), l'ancien frison kanna (« reconnaître, admettre, savoir »), l'allemand kennen (« savoir »), le moyen néerlandais kennen (« savoir ») et le gothique kannjan (« faire connaître »). Toutes ces formes dérivent de la racine indo-européenne *gno-, qui signifie « connaître ».

Aujourd'hui, cunnan a conservé principalement le sens de « savoir faire quelque chose », c'est-à-dire la capacité d'exécuter une action, en opposition à « savoir comme un fait » ou « connaître quelqu'un ou quelque chose ». Il est aussi utilisé pour exprimer une permission, semblable à may. Ce verbe était à l'origine un verbe préterito-présent en vieil anglais, et son participe passé, couth, n'a survécu que dans les formes négatives (comme dans uncouth), bien qu'on puisse le comparer à could. Le participe présent a évolué vers un sens détourné, donnant naissance au mot cunning, qui signifie « rusé ».

Vers 1300, issu de l'anglo-français *kenil, du français chenil (attesté depuis le 16e siècle mais probablement plus ancien), dérivé du latin vulgaire *canile, lui-même issu du latin canis signifiant "chien" (provenant de la racine indo-européenne *kwon- qui signifie "chien"). Ce suffixe indique un lieu où l'on garde des animaux, comme dans ovile qui signifie "bergerie" dérivé de ovus, ou equile qui désigne une "écurie" provenant de equus, etc. Le terme Kennel club est attesté depuis 1857.

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Tendances de " ken "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of ken

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