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Signification de reave

piller; voler; dépouiller

Étymologie et Histoire de reave

reave(v.)

Le moyen anglais reven, qui signifie « voler, piller », vient de l’ancien anglais reafian, signifiant « dérober quelque chose à quelqu'un, piller, prendre par la force ou la ruse ». Ce terme trouve ses racines dans le proto-germanique *raubōjanan, qui signifie « voler, priver de quelque chose » (à l’origine aussi de l’ancien frison ravia, du moyen néerlandais roven, du néerlandais rooven, de l’ancien haut allemand roubon et de l’allemand rauben). On peut remonter encore plus loin jusqu’au proto-indo-européen *runp-, qui signifie « briser » (voir corrupt (adj.)).

Lié : Reaved; reaving. Ces formes sont aujourd’hui obsolètes, archaïques ou seulement dialectales. L’ancien participe passé était reft. On peut aussi comparer avec bereave. Le dictionnaire OED indique que les formes reive et rieve, à l’origine écossaises, étaient parfois utilisées « lorsqu’il s’agissait de prendre des biens ou du bétail par la force », d’où reiver, reiver, etc., comme dans « The Reivers », le roman de Faulkner.

Entrées associées

En moyen anglais, on trouve le terme bireven, qui vient de l'ancien anglais bereafian signifiant « priver de, enlever par la violence, saisir, voler ». Ce mot est formé à partir de be- et reafian, qui signifie « voler, piller ». On peut le retracer jusqu'au proto-germanique *raubōjanan, lui-même issu de la racine indo-européenne *runp-, qui veut dire « briser » (voir corrupt (adj.)). C'est une construction courante dans les langues germaniques, comme en témoignent des mots similaires en frison ancien (biravia « dépouiller, voler, priver (quelqu'un de quelque chose) »), vieux saxon (biroban), néerlandais (berooven), vieux haut allemand (biroubon), allemand moderne (berauben) et gotique (biraubon).

Depuis le milieu du XVIIe siècle, ce terme est surtout utilisé pour parler de la perte de choses immatérielles comme la vie, l'espoir ou des êtres chers. Les formes passées bereaved et bereft coexistent depuis le XIVe siècle, mais elles ont évolué pour avoir des significations légèrement différentes. Aujourd'hui, bereaved est souvent utilisé pour désigner la perte d'un être cher, tandis que bereft fait référence à des circonstances plus générales de privation.

Au début du 14e siècle, le terme désignait quelque chose de « corrompu, dégradé dans son caractère ». Il provient du vieux français corropt, qui signifiait « malsain, corrompu ; peu raffiné » (surtout en ce qui concerne la langue). Cette expression est directement issue du latin corruptus, le participe passé de corrumpere, qui signifie « détruire, gâcher ». Dans un sens figuré, ce verbe évoquait aussi la corruption, la séduction ou le pot-de-vin. Il se compose d'une forme assimilée de com-—probablement un préfixe intensif dans ce contexte (voir com-)—et de rup-, qui est la racine du participe passé de rumpere, signifiant « briser ». Cette dernière provient d'une forme nasalisée de la racine indo-européenne *runp-, qui se traduisait par « briser ». On la retrouve également en sanskrit avec rupya-, signifiant « souffrir d'un mal de ventre », ou en vieil anglais avec reofan, qui signifiait « briser, déchirer ».

Au cours de la fin du 14e siècle, le mot a évolué pour désigner quelque chose de « décomposé, pourri, gâté ». L'idée de « changement pour le pire, dégradation due à un mélange ou une altération » (surtout pour la langue, par exemple) est également apparue à cette époque. Enfin, le sens de « coupable de malhonnêteté par corruption » a vu le jour à la fin du 14e siècle. On trouve aussi des termes liés, comme Corruptly et corruptness.

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Tendances de " reave "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of reave

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