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Signification de sacrilege

sacrilege; vol de choses sacrées; offense envers le sacré

Étymologie et Histoire de sacrilege

sacrilege(n.)

Vers 1300, le terme désigne « le crime ou le péché de voler ce qui est consacré à Dieu ». Il provient du vieux français sacrilege (XIIe siècle), lui-même issu du latin sacrilegium, qui signifie « vol dans un temple, vol de choses sacrées ». Ce mot latin est formé à partir de sacrilegus, qui désigne un « voleur de choses sacrées », un nom dérivé de l'adjectif, lui-même issu de l'expression sacrum legere, signifiant « voler des choses sacrées ». On y trouve sacrum, qui désigne un « objet sacré » (provenant du singulier neutre de sacer, signifiant « sacré » ; voir sacred), et legere, qui signifie « prendre, ramasser » (issu de la racine indo-européenne *leg- (1), qui évoque l'idée de « rassembler, collecter »).

Il est important de noter que le second élément du mot n'est pas dérivé de religion, et il est possible que les deux termes ne soient pas liés sur le plan étymologique. Dès le début du XIVe siècle, sacrilege est aussi utilisé pour désigner un « comportement inapproprié ou impie ». Le sens transféré de « profanation de tout ce qui est considéré comme sacré » apparaît quant à lui à la fin du XIVe siècle.

Entrées associées

vers 1200, religioun, "état de vie lié par des vœux monastiques," aussi "action ou conduite indiquant une croyance en une puissance divine et une vénération pour elle ainsi qu'un désir de la plaire," de l'anglo-français religiun (11e siècle), du vieux français religion, relegion "piété, dévotion; communauté religieuse," et directement du latin religionem (nominatif religio) "respect pour ce qui est sacré, vénération pour les dieux; conscience, sens du devoir, obligation morale; peur des dieux; service divin, observance religieuse; une religion, une foi, une manière de culte, un culte; sainteté, sainteté," en latin tardif "vie monastique" (5e siècle).

Cet adjectif d'action a été dérivé par Cicéron de relegere "parcourir à nouveau" (en lisant ou en pensant), de re- "à nouveau" (voir re-) + legere "lire" (voir lecture (n.)). Cependant, l'étymologie populaire parmi les anciens (Servius, Lactantius, Augustin) et l'interprétation de nombreux écrivains modernes le relient à religare "lier fermement" (voir rely), via la notion de "placer une obligation sur," ou "lien entre les humains et les dieux." Dans ce cas, le re- serait intensif. Une autre possible origine est religiens "soigneux," opposé à negligens.

En anglais, le sens "système particulier de foi dans le culte d'un être ou plusieurs êtres divins" est attesté vers 1300; le sens de "reconnaissance et allégeance dans la manière de vivre (perçue comme dûment juste) à une puissance supérieure, invisible" date des années 1530.

His [St. James's] intention is somewhat obscured to the English reader from the fact that 'religious' and 'religion,' by which we have rendered [thrēskos] and [thrēskeia], possessed a meaning once which they now possess no longer, and in that meaning are here employed. St. James is indeed claiming for the new dispensation a superiority over the old, in that its very [thrēskeia] consists in acts of mercy, of love, of holiness, in that it has light for its garment, its very robe being righteousness .... [Archbishop Trench, "Synonyms of the New Testament," 1854]
L'intention de [Saint Jacques] est quelque peu obscure pour le lecteur anglais du fait que 'religious' et 'religion,' par lesquels nous avons traduit [thrēskos] et [thrēskeia], possédaient un sens autrefois qu'ils n'ont plus maintenant, et dans ce sens sont ici employés. Saint Jacques revendique en effet pour la nouvelle dispensation une supériorité sur l'ancienne, en ce que sa propre [thrēskeia] consiste en actes de miséricorde, d'amour, de sainteté, en ce qu'elle a la lumière pour vêtement, sa propre robe étant la droiture .... [L'archevêque Trench, "Synonyms of the New Testament," 1854]

À la fin du XIVe siècle, le terme désigne quelque chose de « sanctifié, consacré, ou rendu sacré par son association avec la divinité ou des choses divines, ou par un rituel religieux ». Il s'agit d'un adjectif formé à partir du participe passé d'un verbe aujourd'hui obsolète, sacren, qui signifiait « rendre saint » (vers 1200). Ce verbe provient du vieux français sacrer, signifiant « consacrer, oindre, dédier » (XIIe siècle), ou directement du latin sacrare, qui se traduisait par « rendre sacré, consacrer, tenir pour sacré, immortaliser, mettre à part, dédier ». Ce dernier venait de sacer (au génitif sacri), qui signifie « sacré, dédié, saint, maudit ». Selon l’Oxford English Dictionary (1989), dans le mot sacred, « l'idée originale du participe (comme l'indique la prononciation) a disparu, et le terme est désormais presque synonyme du latin sacer ».

Ce mot trouve ses racines dans l'ancien latin saceres, dérivant de la racine indo-européenne *sak-, qui signifie « sanctifier ». Buck le regroupe avec l’osque sakrim et l’umbro sacra, et le décrit comme un « groupe distinctif italique, sans connexions claires avec d'autres langues ». De Vaan, quant à lui, le fait remonter à une autre racine indo-européenne, *shnk-, qui signifie « rendre sacré, sanctifier ». Il y voit des cognats en hittite, comme šaklai (« coutume, rites ») et zankila (« amender, punir »). Un mot apparenté est Sacredness (« sainteté »).

La forme latine nasalée est sancire, qui signifie « rendre sacré, confirmer, ratifier, ordonner » (comme dans saint et sanction). En vieil anglais, un mot pour désigner quelque chose de « sacré » était godcund.

Le sens « relatif à la religion ou aux choses divines » (s'opposant à secular ou profane) apparaît vers 1600. L'idée transférée de « digne de respect ou de vénération » émerge dans les années 1550.

Sacred cow, désignant un objet de vénération dans l'hindouisme, est attesté en 1793. Son sens figuré de « personne ou chose qui ne doit pas être critiquée » est utilisé dès 1910 dans le journalisme américain, reflétant les perceptions occidentales de l'hindouisme. Sacred Heart, désignant « le cœur de Jésus comme objet de vénération religieuse », apparaît en 1823, abréviation de Sacred Heart of Jesus ou Mary.

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Tendances de " sacrilege "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of sacrilege

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