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Signification de seethe

bouillir ; être agité ; être troublé

Étymologie et Histoire de seethe

seethe(v.)

En moyen anglais, on trouve le terme sethen, issu de l'ancien anglais seoþan, qui signifie « faire bouillir, chauffer jusqu'à ébullition, préparer (des aliments) en les faisant bouillir ». Ce verbe avait aussi une connotation figurée, évoquant l'idée d'« être troublé dans son esprit, ruminer ». C'était un verbe fort de la classe II, avec un passé seaþ et un participe passé soden. Ses racines plongent dans le proto-germanique *seuthan, qui a donné naissance à des termes similaires en vieux norrois (sjoða), en vieux frison (siatha), en néerlandais (zieden), en vieux haut allemand (siodan) et en allemand moderne (sieden), tous signifiant « faire bouillir ». Ce mot provient lui-même d'une racine indo-européenne *seut-, qui évoquait l'idée de « bouillir, mijoter ».

Avec le temps, le sens littéral du mot a été largement éclipsé par celui de boil (verbe « bouillir »). Aujourd'hui, on le retrouve surtout dans des extensions métaphoriques. Par exemple, pour décrire un liquide qui « monte, déborde ou mousse » sans lien direct avec la chaleur, cette utilisation a émergé dans les années 1530. Sur le plan figuré, lorsqu'il s'agit de personnes ou de populations, le terme a évolué pour signifier « être en proie à une agitation intérieure », une expression attestée dès les années 1580 (comme le suggère seething). En vieil anglais, il avait aussi des usages transitifs figurés, tels que « éprouver par le feu, affliger par des soucis, être ballotté comme dans des eaux tumultueuses ». Aujourd'hui, il est conjugué comme un verbe faible, et son ancien participe passé sodden (voir) n'est plus perçu comme lié au verbe d'origine.

Entrées associées

Au début du XIIIe siècle, le verbe (intransitif) signifiait « bouillonner, être en ébullition », surtout sous l'effet de la chaleur. Il vient de l'ancien français bolir, qui signifie « bouillir, fermenter, jaillir » (XIIe siècle, en français moderne bouillir). Ses origines remontent au latin bullire, qui se traduit par « bouillonner, frémir », lui-même dérivé d'une racine indo-européenne *beu- signifiant « gonfler » (voir bull (n.2)). Le mot natif en anglais est seethe. Le sens figuré, qui évoque un état d'agitation des passions ou des émotions, est attesté dans les années 1640.

I am impatient, and my blood boyls high. [Thomas Otway, "Alcibiades," 1675]
Je suis impatient, et mon sang bout d'angoisse. [Thomas Otway, "Alcibiades," 1675]

Le sens transitif, « mettre quelque chose en ébullition, faire bouillir », apparaît au début du XIVe siècle. Le nom, quant à lui, est attesté au milieu du XVe siècle pour désigner « l'acte de faire bouillir », et en 1813 pour parler de « l'état d'ébullition ». On trouve aussi des termes connexes comme Boiled et boiling. L'expression Boiling point, qui désigne la « température à laquelle un liquide se transforme en vapeur », est enregistrée dès 1773.

"trempé ou ramolli dans l'eau, ayant l'apparence d'avoir été bouilli pendant un certain temps," 1820, plus tôt "ressemblant à quelque chose qui a été bouilli longtemps" (années 1590), à l'origine "bouilli" (vers 1300), issu de l'anglais ancien soden "bouilli," le participe passé fort de seoþan "cuisiner, bouillir" (voir seethe). Pour l'évolution du sens de "chauffer dans l'eau" à "immerger dans l'eau," comparez bath.

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Tendances de " seethe "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of seethe

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