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Signification de suds

écume; mousse; résidus

Étymologie et Histoire de suds

suds(n.)

Dans les années 1540, le mot désigne « les lies, les restes, la boue » (un sens aujourd'hui obsolète), et son étymologie reste incertaine. À partir des années 1590, il est utilisé par des écrivains de l'Est de l'Angleterre pour désigner « la boue laissée par une inondation », et selon le dictionnaire Oxford English Dictionary, c'est peut-être ce qui constitue le sens anglais original. On pense qu'il pourrait être emprunté au moyen néerlandais sudse, signifiant « marais, bourbier », ou à des mots apparentés en frison et en bas allemand, qui sont liés à l'ancien anglais soden, signifiant « bouilli », dérivant du proto-germanique *suth-, lui-même issu de la racine indo-européenne *seut-, qui signifie « bouillir, mijoter » (voir seethe).

Le sens « eau savonneuse » apparaît dans les années 1580, tandis que l'utilisation argotique pour désigner « bière » est attestée en 1904. Le verbe « couvrir de mousse » est attesté en 1834. En rapport, on trouve Sudsy (1866). Le terme Sudser pour désigner une « série télévisée à l'eau de rose » est utilisé pour la première fois en 1968 dans le New Yorker.

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En moyen anglais, on trouve le terme sethen, issu de l'ancien anglais seoþan, qui signifie « faire bouillir, chauffer jusqu'à ébullition, préparer (des aliments) en les faisant bouillir ». Ce verbe avait aussi une connotation figurée, évoquant l'idée d'« être troublé dans son esprit, ruminer ». C'était un verbe fort de la classe II, avec un passé seaþ et un participe passé soden. Ses racines plongent dans le proto-germanique *seuthan, qui a donné naissance à des termes similaires en vieux norrois (sjoða), en vieux frison (siatha), en néerlandais (zieden), en vieux haut allemand (siodan) et en allemand moderne (sieden), tous signifiant « faire bouillir ». Ce mot provient lui-même d'une racine indo-européenne *seut-, qui évoquait l'idée de « bouillir, mijoter ».

Avec le temps, le sens littéral du mot a été largement éclipsé par celui de boil (verbe « bouillir »). Aujourd'hui, on le retrouve surtout dans des extensions métaphoriques. Par exemple, pour décrire un liquide qui « monte, déborde ou mousse » sans lien direct avec la chaleur, cette utilisation a émergé dans les années 1530. Sur le plan figuré, lorsqu'il s'agit de personnes ou de populations, le terme a évolué pour signifier « être en proie à une agitation intérieure », une expression attestée dès les années 1580 (comme le suggère seething). En vieil anglais, il avait aussi des usages transitifs figurés, tels que « éprouver par le feu, affliger par des soucis, être ballotté comme dans des eaux tumultueuses ». Aujourd'hui, il est conjugué comme un verbe faible, et son ancien participe passé sodden (voir) n'est plus perçu comme lié au verbe d'origine.

"de l'eau savonneuse battue en mousse," années 1610, voir soap (n.) + suds.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of suds

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