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Signification de singspiel

pièce musicale avec chant; opéra comique; spectacle musical

Étymologie et Histoire de singspiel

singspiel(n.)

Il s'agit d'un type de performance musicale qui a gagné en popularité en Allemagne à la fin du XVIIIe siècle, considéré comme un précurseur de l'opéra allemand. Le terme a été utilisé pour la première fois en 1876. Il provient de l'allemand Singspiel, qui se traduit littéralement par "une pièce chantée." Ce mot est composé de singen, signifiant "chanter" (voir sing (v.)), et Spiel, qui signifie "une pièce" (voir spiel).

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En moyen anglais, on trouve singen, issu de l'ancien anglais singan, qui signifie « chanter, psalmodier », surtout dans un esprit de joie ou d’allégresse. Cela peut aussi vouloir dire « célébrer » ou « raconter en chantant » (c’est un verbe fort de la classe III ; au passé, on dit sang, et au participe passé, sungen). Ce mot provient du proto-germanique *sengwan, qui a donné naissance à des formes similaires dans d’autres langues germaniques, comme l’ancien saxon singan, l’ancien frison sionga, le moyen néerlandais singhen, le néerlandais moderne zingen, l’ancien haut allemand singan, l’allemand singen, le gothique siggwan, l’ancien norrois syngva et le suédois sjunga. On peut remonter à la racine indo-européenne *sengwh-, qui signifie « chanter » ou « faire une incantation ». Dans les textes de l’ancien anglais tardif, on trouve aussi ce verbe utilisé pour désigner le chant des oiseaux et des loups, et parfois, au moyen anglais, il pouvait également signifier « jouer d’un instrument de musique ».

Il semblerait qu’il n’existe pas de formes apparentées dans d’autres langues, à moins qu’on ne puisse établir un lien avec le grec omphe, qui désigne la « voix » (surtout celle d’un dieu), ou encore « oracle », et avec le gallois dehongli, qui signifie « expliquer, interpréter ». La racine indo-européenne typique pour « chanter » est plutôt représentée par le latin canere (voir chant (v.)). D’autres mots signifiant « chanter » dérivent de racines qui évoquent plutôt l’idée de « crier » ou de « hurler ». Cependant, en irlandais, gaibim se traduit littéralement par « prendre, saisir », et son sens a évolué pour désigner l’idée de « prendre une chanson » ou de « s’emparer d’une mélodie ».

Le sens de « exprimer avec enthousiasme » (en parlant de louanges, par exemple) est attesté dès les années 1560. Dans le langage criminel, l’expression « chanter » au sens de « se confesser aux autorités » apparaît dès les années 1610, mais son utilisation moderne est probablement une nouveauté du début du XXe siècle. L’expression sing for one's supper, qui sous-entend qu’on doit « chanter pour gagner sa vie » ou qu’on manque de ressources financières, date de 1745.

Every child should be taught, from its youth, to govern its voice discreetly and dexterously, as it does its hands ; and not to be able to sing should be more disgraceful than not being able to read or write. For it is quite possible to lead a virtuous and happy life without books, or ink ; but not without wishing to sing, when we are happy ; nor without meeting with continual occasions when our song, if right, would be a kind service to others. [Ruskin, "Rock Honeycomb"]
Chaque enfant devrait être éduqué dès son plus jeune âge à maîtriser sa voix avec la même délicatesse et la même habileté que ses mains. Ne pas savoir chanter devrait être considéré comme plus honteux que l’ignorance de la lecture ou de l’écriture. En effet, il est tout à fait possible de mener une vie vertueuse et heureuse sans livres ni encre, mais il est impensable de ne pas éprouver le désir de chanter quand on est heureux, ou de ne pas rencontrer sans cesse des occasions où notre chant, s’il est juste, pourrait rendre service aux autres. [Ruskin, « Rock Honeycomb »]

« discours fluide, ton », argot, 1896 (Ade), probablement dérivé du verbe (1894, dans un contexte de San Francisco) signifiant « parler de manière fluide », plus tôt « jouer de la musique de cirque » (1870, dans un contexte germano-américain), du allemand spielen « jouer », issu de l’ancien haut allemand spilon (cognat avec l’ancien anglais spilian « jouer »). Le nom pourrait aussi provenir de l’allemand Spiel « jeu, divertissement ». Lié : Spieler.

Le cognat en ancien anglais a survécu dans le début du moyen anglais sous la forme spile « jeu, sport, réjouissances » (13e siècle), également en tant que verbe, spilen, issu de l’ancien anglais spilian.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of singspiel

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