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Signification de sophister

sophiste; homme de savoir; maître des arguments astucieux

Étymologie et Histoire de sophister

sophister(n.)

On trouve aussi sophistre, à la fin du 14e siècle, qui désigne un « homme de savoir », mais aussi un « sophiste, un quibbleur, un maître des arguments astucieux ». Ce terme provient d'une variante de l'ancien français sophiste (voir sophist), avec un -er inusité d'un point de vue étymologique, semblable à philosopher. On peut également faire un parallèle avec sorcerer. La forme féminine sophistress est attestée dès les années 1630.

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Au début du XIVe siècle, le terme philosophre désigne un « érudit, une personne savante ou sage, quelqu'un dédié à la quête de la vérité universelle, un étudiant des sciences métaphysiques et morales ». Il remplace l'ancien anglais philosophe, issu du latin philosophus, lui-même tiré du grec philosophos, qui signifie « philosophe, sage, celui qui réfléchit sur la nature des choses et de la vérité », littéralement « amoureux de la sagesse ». Ce terme se compose de philos, signifiant « aimant » (voir philo-), et de sophos, qui signifie « sage » ou « érudit » (voir sophist). La forme avec -er provient d'une variante anglo-française ou d'un ancien français de philosophe, utilisant un suffixe pour former des noms d'agents. Les formes féminines étaient philosophress (années 1630) et philosophess (années 1660).

Pythagoras was the first who called himself philosophos, instead of sophos, 'wise man,' since this latter term was suggestive of immodesty. [Klein]
Pythagore fut le premier à se désigner comme philosophos, plutôt que sophos, « homme sage », car ce dernier terme pouvait être perçu comme immodeste. [Klein]

Au Moyen Âge, philosopher pouvait également désigner un « alchimiste, magicien, devin », d'où l'expression Philosophers' stone (fin du XIVe siècle, traduisant le latin médiéval lapis philosophorum, début du XIIe siècle). Cette pierre était censée être une substance solide capable, selon les alchimistes, de transformer les métaux communs en or ou en argent. Elle était aussi identifiée à l'elixir, dotée de propriétés extraordinaires, comme celle de prolonger la vie indéfiniment et de guérir les blessures et les maladies. En français, on parle de pierre philosophale, et en allemand, c'est der Stein der Weisen.

Le terme désigne "celui qui utilise des arguments fallacieux," et apparaît à la fin du XVe siècle, issu du latin tardif sophista, une variante de sophistes. En anglais, la forme antérieure était sophister, sophistre (fin du XIVe siècle). Le latin sophistes provient du grec sophistēs, qui signifie "un maître dans son domaine ; un homme sage ou prudent, habile dans les affaires de la vie quotidienne." Cela dérive de sophizesthai, signifiant "devenir sage ou érudit," lui-même issu de sophos, qui décrit quelqu'un de "compétent dans un artisanat, rusé dans son métier, intelligent dans la vie de tous les jours, astucieux, érudit." L'origine de ce mot reste incertaine.

Dans le contexte grec, sophistēs en est venu à désigner "celui qui donne un enseignement intellectuel moyennant rémunération." À Athènes, en opposition au "philosophe," ce terme était souvent péjoratif.

Sophists taught before the development of logic and grammar, when skill in reasoning and in disputation could not be accurately distinguished, and thus they came to attach great value to quibbles, which soon brought them into contempt. [Century Dictionary]
Les sophistes enseignaient avant que la logique et la grammaire ne soient développées. À l'époque, il était difficile de distinguer clairement l'habileté en raisonnement et en argumentation, ce qui les a amenés à accorder une grande importance aux subtilités, les rendant rapidement méprisés. [Century Dictionary]

Le sens de "l'homme érudit" en anglais est attesté depuis les années 1610, mais il reste rare.

Au début du 15e siècle, le terme désigne un « conjurateur de esprits, une personne qui utilise les arts magiques pour la divination ». Il s'agit d'une forme étendue de l'ancien sorcer, utilisé à la fin du 14e siècle, qui provient du vieux français sorcier. Ce dernier dérive du latin médiéval sortarius, signifiant « devin par le sort ; sorcier ». Ce mot est également à l'origine des termes espagnol sortero et italien sortiere. Pour plus d'informations, vous pouvez consulter sorcery.

Le mot inclut un -er superflu, semblable à ce que l'on trouve dans poulterer, upholsterer, caterer et sophister. Il est aussi possible que sorcerer ait été formé par analogie avec sorcery, ou qu'il en ait été influencé.

Ce terme a toujours porté une connotation plus ou moins maléfique. L'expression Sorcerer's apprentice évoque une personne qui libère des forces incontrôlables. En français, cela se traduit par l'apprenti sorcier, titre d'un poème symphonique composé par Paul Dukas en 1897, inspiré d'une ballade de Goethe intitulée "Der Zauberlehrling" (1797). Cependant, l'utilisation figurée courante du terme en anglais n'apparaît qu'après le film « Fantasia » de Disney, sorti en 1940, et popularisé en 1952.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of sophister

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