En 1810, le terme désignait un "membre d'une bande de meurtriers et de voleurs en Inde qui étranglaient leurs victimes." Il provient du marathi thag, thak, signifiant "escroc, arnaqueur," et du hindi thag. On pense qu'il pourrait être dérivé du sanskrit sthaga-s, qui signifie "rusé, frauduleux," et qui vient de sthagayati, signifiant "(il) couvre, dissimule." Cette racine remonte à l'indo-européen *(s)teg-, qui signifie "couvrir."
The thugs roamed about the country in bands of from 10 to 100, usually in the disguise of peddlers or pilgrims, gaining the confidence of other travelers, whom they strangled, when a favorable opportunity presented itself, with a handkerchief, an unwound turban, or a noosed cord. The shedding of blood was seldom resorted to. The motive of the thugs was not so much lust of plunder as a certain religious fanaticism. The bodies of their victims were hidden in graves dug with a consecrated pickax, and of their spoil one third was devoted to the goddess Kali, whom they worshiped. [Century Dictionary]
Les thugs parcouraient le pays en bandes de 10 à 100 personnes, souvent déguisés en colporteurs ou en pèlerins. Ils gagnaient la confiance des autres voyageurs, qu'ils étranglaient avec un mouchoir, un turban dénoué ou une corde nouée, dès qu'une occasion favorable se présentait. Le recours au sang était rare. Leur motivation n'était pas tant la cupidité que fanatisme religieux. Les corps de leurs victimes étaient enterrés dans des tombes creusées avec une pioche consacrée, et un tiers de leur butin était offert à la déesse Kali, qu'ils vénéraient. [Century Dictionary]
Le nom indien plus précis est phanseegur (dérivé de phansi, signifiant "noeud"), et l'activité a été décrite en anglais dès 1665. Rigoureusement poursuivis par les Britanniques à partir de 1831, les thugs ont été éliminés d'ici la fin du siècle. Le sens élargi de "voyou, tueur à gages, voyou violent" est apparu en 1839.