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Signification de trickle

écoulement léger; filet; petite quantité de liquide

Étymologie et Histoire de trickle

trickle(v.)

À la fin du 14e siècle, on trouve le mot triklen, utilisé de manière intransitive pour décrire des larmes ou du sang, signifiant « couler comme un petit filet interrompu ; descendre en gouttes ». Son origine reste incertaine. Il pourrait s'agir d'une variante abrégée de stricklen, qui signifie « couler » et est une forme fréquentative de striken, signifiant « couler, se déplacer » (voir strike (v.)). On trouve également au milieu du 14e siècle le terme triken, qui signifie « tomber de manière fluide ».

Le sens transitif « émettre ou donner en gouttes » apparaît vers 1600. On trouve aussi les formes Trickled et trickling. Dans les années 1590, Spenser et d'autres auteurs utilisent trickle comme adjectif pour désigner quelque chose de « trompeur, traître », semblant combiner trick et trickle. L'expression adjectivale Trickle-down dans un sens économique est attestée en 1944, bien que l'image soit utilisée au moins depuis l'époque de Teddy Roosevelt.

trickle(n.)

"un ruisseau qui s'écoule, petite quantité de liquide qui tombe ou s'écoule," dans les années 1570, dérivé de trickle (verbe).

Entrées associées

En moyen anglais, le mot striken vient de l'ancien anglais strican (au passé strac, participe passé stricen), qui signifiait « passer légèrement sur quelque chose, caresser, lisser, frotter » (ces sens sont aujourd'hui obsolètes). Il pouvait aussi signifier « aller, se déplacer, progresser, faire son chemin ». Son origine remonte au proto-germanique *strikanan, qui a donné en vieux norrois strykva (« caresser »), en vieux frison strika, en moyen néerlandais streken, en néerlandais moderne strijken (« lisser, caresser, frotter »), en vieux haut allemand strihhan et en allemand moderne streichen. À la racine, on trouve le proto-indo-européen *strig-, qui signifie « frotter, lisser, presser » (voir strigil).

Ce mot est lié à streak (nom) et stroke. Il a peut-être été influencé dans son évolution de sens par le vieux norrois striuka. L'idée de « se diriger vers quelque chose » est encore présente dans l'expression strike for, qui signifie « aller vers ».

Au début du 14e siècle, le sens « donner un coup » s'est développé. Celui de « heurter, entrer en collision » est attesté au milieu du 14e siècle, tout comme l'idée de « frapper avec un marteau ». Le sens de « toucher avec un projectile » apparaît à la fin du 14e siècle. L'expression strike while the iron is hot (années 1560) provient du métier de forgeron.

Le sens de « annuler ou rayer » (comme avec un coup de stylo) est attesté à la fin du 14e siècle. Au milieu du 15e siècle, on l'utilise aussi pour signifier « parvenir à un accord » ou « conclure une entente ». L'expression strike a balance vient de l'idée de « faire les comptes » (années 1530).

Le sens de « produire » une étincelle ou un feu « par coups » (comme avec un silex) apparaît au milieu du 15e siècle, et pour les allumettes, vers 1880. Pour la foudre, ce sens est attesté à la fin du 14e siècle, pour les maladies dans les années 1520, et pour les châtiments divins dans les années 1570.

L'idée de « frapper pour marquer » (comme pour frapper une pièce de monnaie) apparaît au milieu du 15e siècle. De là, on a développé le sens figuré de « laisser une empreinte dans l'esprit, marquer quelqu'un profondément » (années 1610).

Pour les horloges, le sens « annoncer l'heure » (intransitif) est attesté au début du 15e siècle, en référence au marteau qui frappe la cloche. Le sens transitif de « faire sonner » (à une heure précise) apparaît dans les années 1510.

Dans l'expression strike a pose, attitude, etc., qui signifie « se mettre dans une position déterminée » ou « adopter une attitude », on trouve ce sens dès 1825. L'idée de « découvrir quelque chose de manière inattendue » (pour le pétrole, des idées, etc.) apparaît vers 1835, notamment dans le contexte de l'exploitation minière ou du forage, d'où l'expression strike it rich (1854).

En baseball, le mot est utilisé à partir de 1853, mais son sens a évolué (voir strike (n.)).

Le sens de « refuser de travailler pour forcer un employeur à céder » apparaît en 1768. Il pourrait provenir de l'idée de « poser ses outils » ou d'une action coercitive, ou encore d'une pratique maritime où les marins abaissaient les voiles d'un navire pour signifier leur refus de prendre la mer (1768). Ce dernier sens préserve l'idée originale de « rendre quelque chose lisse ou égal ».

Utiliser strike pour signifier « abaisser » (les voiles) apparaît au début du 13e siècle. Plus tard, il désigne aussi l'abaissement des drapeaux en signe de respect, puis celui de la reddition. De là vient l'idée de « démonter une tente » (1707), ou de « ranger le décor théâtral ».

Au début du 15e siècle, le mot désignait "un trompe-l'œil, une ruse mesquine, un dispositif astucieux ou frauduleux." Il provient de l'ancien français du Nord trique, qui signifie "tromperie, trahison, escroquerie," dérivé de trikier ("tromper, escroquer"), une variante de l'ancien français trichier ("tromper, duper, escroquer"). L'origine de ce mot reste incertaine.

Le Dictionnaire de l'anglais (OED, 1989) cite des spécialistes du français qui le rattachent au latin vulgaire *triccare, lui-même issu du latin tricari ("être évasif, tourner en rond"), dérivé de tricæ ("bagatelles, absurdités, un enchevêtrement de difficultés"), comme dans extricate ou intricate. L'étymologie de ce dernier reste également floue.

D'autres linguistes suggèrent une influence ou une origine du moyen néerlandais, en pointant vers le néerlandais trek ("tirage, traction"), qui pourrait dans un sens secondaire signifier "un tour." On peut aussi le comparer à trigger, avec lequel ses significations se sont entremêlées et ses formes confondues.

Dans les années 1570, le mot désigne "un dispositif astucieux ou une ruse." L'acception "farce malicieuse" apparaît dans les années 1580. Il désignait aussi autrefois "un petit objet, un jouet, une babiole" (années 1550). L'expression play tricks (jouer des tours) est attestée dès les années 1550, souvent écrite put tricks (mettre des tours) dans les années 1620.

Dans le contexte des jeux de cartes, il signifie "l'ensemble des cartes jouées lors d'un tour," attesté dès les années 1590 (la prise de ces cartes détermine souvent le gagnant de la manche). C'est probablement de là qu'est dérivée l'expression miss a trick, qui signifie "ne pas saisir une opportunité" (1889, probablement tirée du whist, où elle est attestée dès 1872).

Le mot est attesté vers 1600 dans le sens de "numéro de magie ou démonstration d'habileté destinée à surprendre ou divertir." L'idée de "savoir-faire" apparaît dans les années 1610. L'expression old tricks ("vieux tours") pour désigner "les mauvaises habitudes" est attestée dans les années 1580. Tricks of the trade ("astuces du métier") pour désigner "les ruses et stratagèmes d'un domaine professionnel" date de 1895. Le salut argotique how's tricks? est attesté en 1882. L'expression do the trick ("faire le job") dans le sens de "atteindre son but" apparaît dans l'argot en 1812.

Trick-or-treat, le jeu d'Halloween des enfants, est documenté au Canada dès 1927. Trick question, une question piège destinée à obtenir plus que ce qu'elle semble demander, date de 1907. On peut aussi le comparer à hat trick.

Le sens de "client d'une prostituée" apparaît pour la première fois en 1915 ; auparavant, il désignait dans l'argot américain "un vol" (dès 1865).

« petit article fantaisie, ornement insignifiant pour un usage personnel », dans les années 1530, un mot d'origine inconnue. Il semble être une forme diminutive, peut-être liée à une variante nasalisée de trick (n.). Des mots similaires étaient en usage à l'époque, comme trink « un artifice ou une fantaisie, un style d'ornementation » (années 1570). Trinkle était utilisé en moyen anglais comme variante de trickle (v.), et aussi comme un mot sans signification précise. Lié : Trinketry; aussi trincums, trinkums (années 1660).

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    Tendances de " trickle "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of trickle

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