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Signification de trickster

farceur; trompeur; escroc

Étymologie et Histoire de trickster

trickster(n.)

"celui qui pratique des tours," 1711, dérivé de trick (n.) + -ster. Tricker au sens de "celui qui trompe" apparaît dès les années 1560.

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Au début du 15e siècle, le mot désignait "un trompe-l'œil, une ruse mesquine, un dispositif astucieux ou frauduleux." Il provient de l'ancien français du Nord trique, qui signifie "tromperie, trahison, escroquerie," dérivé de trikier ("tromper, escroquer"), une variante de l'ancien français trichier ("tromper, duper, escroquer"). L'origine de ce mot reste incertaine.

Le Dictionnaire de l'anglais (OED, 1989) cite des spécialistes du français qui le rattachent au latin vulgaire *triccare, lui-même issu du latin tricari ("être évasif, tourner en rond"), dérivé de tricæ ("bagatelles, absurdités, un enchevêtrement de difficultés"), comme dans extricate ou intricate. L'étymologie de ce dernier reste également floue.

D'autres linguistes suggèrent une influence ou une origine du moyen néerlandais, en pointant vers le néerlandais trek ("tirage, traction"), qui pourrait dans un sens secondaire signifier "un tour." On peut aussi le comparer à trigger, avec lequel ses significations se sont entremêlées et ses formes confondues.

Dans les années 1570, le mot désigne "un dispositif astucieux ou une ruse." L'acception "farce malicieuse" apparaît dans les années 1580. Il désignait aussi autrefois "un petit objet, un jouet, une babiole" (années 1550). L'expression play tricks (jouer des tours) est attestée dès les années 1550, souvent écrite put tricks (mettre des tours) dans les années 1620.

Dans le contexte des jeux de cartes, il signifie "l'ensemble des cartes jouées lors d'un tour," attesté dès les années 1590 (la prise de ces cartes détermine souvent le gagnant de la manche). C'est probablement de là qu'est dérivée l'expression miss a trick, qui signifie "ne pas saisir une opportunité" (1889, probablement tirée du whist, où elle est attestée dès 1872).

Le mot est attesté vers 1600 dans le sens de "numéro de magie ou démonstration d'habileté destinée à surprendre ou divertir." L'idée de "savoir-faire" apparaît dans les années 1610. L'expression old tricks ("vieux tours") pour désigner "les mauvaises habitudes" est attestée dans les années 1580. Tricks of the trade ("astuces du métier") pour désigner "les ruses et stratagèmes d'un domaine professionnel" date de 1895. Le salut argotique how's tricks? est attesté en 1882. L'expression do the trick ("faire le job") dans le sens de "atteindre son but" apparaît dans l'argot en 1812.

Trick-or-treat, le jeu d'Halloween des enfants, est documenté au Canada dès 1927. Trick question, une question piège destinée à obtenir plus que ce qu'elle semble demander, date de 1907. On peut aussi le comparer à hat trick.

Le sens de "client d'une prostituée" apparaît pour la première fois en 1915 ; auparavant, il désignait dans l'argot américain "un vol" (dès 1865).

En vieil anglais, -istre vient du proto-germanique *-istrijon, un suffixe féminin utilisé comme équivalent du masculin -ere (voir -er (1)). Au moyen âge, il servait aussi à former des noms d'action (signifiant "une personne qui...") sans se soucier du genre.

L'utilisation de ce suffixe comme nom d'agent neutre semble avoir été une application plus large du suffixe féminin original, surtout dans le nord de l'Angleterre. Cependant, les linguistes ne s'accordent pas sur le fait que cela reflète une domination féminine dans les métiers de tissage et de boulangerie, comme le suggèrent certains noms de famille tels que Webster, Baxter, Brewster, etc. (bien que le spinster moderne ait probablement une terminaison féminine à l'origine). Pour Dempster, voir deem (v.).

On peut aussi comparer whitester "celui qui blanchit le tissu" ; kempster (vers 1400 ; Halliwell l'écrit kembster) "femme qui nettoie la laine." Chaucer, dans le "Conte du marchand," utilise chidester pour désigner "une femme en colère" (au 17e siècle, on avait scoldster). Dans "Piers Plowman" (fin du 14e siècle), on trouve waferster "femme qui cuit ou vend des gaufres." Un psautier datant d'environ 1400 mentionne yongling tabourester "jeune fille tambourinaire" (pour le latin puellarum tympanistriarum).

On peut également comparer avec le moyen anglais shepster (fin du 14e siècle) "couturière, femme qui découpe," littéralement "façonneuse," sleestere (milieu du 15e siècle) "meurtrière, femme tueuse" ("slay-ster"). Sewster "couturière" (moyen anglais seuestre, fin du 13e siècle comme nom de famille, aussi utilisé pour les hommes) apparaît encore chez Jonson, mais était devenu obsolète ou régional après le 17e siècle.

En anglais moderne, ce suffixe a été productif pour former des noms dérivés tels que gamester (voir gamer), roadster, punster, rodster "pêcheur," throwster "joueur," etc. Mais il conserve encore une certaine conscience du genre ; Thackeray (1850) emploie de manière humoristique spokester "porte-parole ou porte-parole féminin." Tonguester "personne bavarde, loquace" semble être un mot créé pour l'occasion (1871). Dans un article de "American Speech" de 1935, on rapportait que "les chanteurs sont désormais appelés tunesters par les auteurs de publicité pour le vaudeville et autres spectacles." Un dictionnaire de jargon des voleurs de 1798 mentionne yapster "un chien."

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    Tendances de " trickster "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of trickster

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