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Signification de shine

briller; éclat; lumière

Étymologie et Histoire de shine

shine(v.)

En moyen anglais, shinen vient de l'ancien anglais scinan, qui signifie « émettre, diffuser ou renvoyer de la lumière ; être radieux, resplendissant, illuminer ». Pour les personnes, cela pouvait aussi signifier « être remarquable » (c'est un verbe fort de la première classe ; au passé, on dit scan, et au participe passé, scinen). On pense que ce mot provient du proto-germanique *skeinanan, qui a donné aussi en vieux saxon et vieux haut allemand skinan, en vieux norrois et vieux frison skina, en néerlandais schijnen, en allemand scheinen, et en gothique skeinan, tous signifiant « briller, apparaître ». Il pourrait lui-même dériver d'une racine indo-européenne *skai-, qui signifie « briller, scintiller » (on la retrouve aussi en vieux slavon d'église avec sinati, qui veut dire « jaillir, briller »).

Pour les surfaces lisses ou polies, on l'utilisait en vieux anglais pour dire « scintiller, renvoyer de la lumière réfléchie », une expression qui date de la fin de l'ancien anglais. Concernant une personne ou un visage, cela pouvait signifier « avoir la peau claire, être beau », vers 1200. En moyen anglais, on l'employait aussi pour décrire une nuit claire et étoilée. Le sens transitif de « faire briller » est apparu dans les années 1580, tandis que l’expression « noircir (des chaussures) » a vu le jour dans les années 1610. En lien avec ce verbe, on trouve Shined (dans le sens de cirage de chaussures), sinon on utilise shone ; le participe présent est shining.

shine(n.)

Dans les années 1520, le mot désigne la "brillance, l'éclat," dérivant du verbe shine. Il évoque ensuite le "rayonnement solaire," souvent associé au mot rain (n.), à partir des années 1620. L'interprétation comme "brillantine appliquée sur une paire de bottes" apparaît en 1871.

Pour le sens argotique en anglais américain signifiant "farce, blague," référez-vous à monkey-shines. Il peut aussi désigner "une affection, une préférence," comme dans l'expression take a shine to, signifiant "avoir un faible pour," attestée dès 1830 dans des représentations du dialecte yankee. L'expression shine up to signifie "tenter de séduire en faisant bonne impression," utilisée dès 1882.

Le sens péjoratif désignant "une personne noire" est attesté en 1908, peut-être en raison de la brillance de la peau ou, selon une autre théorie, en raison de l'emploi fréquent des personnes noires comme cireurs de chaussures.

Entrées associées

On trouve aussi monkeyshines, qui désigne en argot américain de 1832 (dans la chanson "Jim Crow") des "comportements de singe, des tours, des farces, des frasques". Ce terme vient de monkey (n.) et de shine (n.), qui signifie "une cabriole, une ruse" (attesté en 1835). L'origine de cette expression en argot américain pourrait être liée à l'expression cut a shine, qui veut dire "faire bonne impression" (1819). Pour mieux comprendre le sens global, on peut comparer avec le vieux français singerie, qui évoque un "comportement peu recommandable", dérivant de singe, signifiant "singe, gorille".

On peut également faire un parallèle avec monkey business, qui désigne en 1858 des "comportements absurdes ou trompeurs". Une des premières mentions en Angleterre le décrit comme un "terme indien natif", mais il est possible que cette origine soit évoquée dans des récits contemporains, comme celui d'un homme fort professionnel :

Après Gravesend, je suis monté à Londres et j'ai joué au singe au Bower Saloon. C'était la première fois que je le faisais. Il y avait tout le monkey business, sauter par-dessus les tables et les chaises, et toutes sortes de choses espiègles ; il y avait aussi de l'escalade d'arbres et de deux cordes perpendiculaires. J'étais habillé en costume de singe ; c'est fait avec des tapis de leur cheminée ; et mon visage était peint. C'est très difficile de peindre un visage de singe. J'ai un grand talent pour ça, et je peux toujours réussir ce genre de chose. [Mayhew, "London Labour and the London Poor," 1861]

En moyen anglais, on trouve blechen, issu de l’ancien anglais blæcan, qui désigne une action sur un tissu ou un textile : « rendre blanc en éliminant la couleur, blanchir » (généralement par exposition à des agents chimiques ou au soleil). Ce terme provient du proto-germanique *blaikjan, signifiant « rendre blanc ». On retrouve des formes similaires dans d’autres langues germaniques, comme l’ancien saxon blek, l’ancien norrois bleikr, le néerlandais bleek, l’ancien haut allemand bleih et l’allemand moderne bleich, qui signifient tous « pâle ». D’autres dérivés comme l’ancien norrois bleikja, le néerlandais bleken et l’allemand bleichen signifient « blanchir » ou « faire pâlir ». Tous ces mots proviennent de la racine indo-européenne *bhel- (1) , qui évoque l’idée de « briller, scintiller, brûler », et qui peut également signifier « blanc éclatant ».

On pense que cette même racine a donné naissance au mot black (voir l’entrée correspondante), peut-être parce que le noir et le blanc sont tous deux dépourvus de couleur, ou parce qu’ils sont tous deux liés d’une manière ou d’une autre au feu. Pour illustrer ces sens opposés, on peut comparer l’ancien anglais scimian, qui signifie à la fois « briller » et « s’assombrir, devenir terne ou obscur », et qui est lié à l’origine du mot shine.

L’usage intransitif « devenir blanc » apparaît dans les années 1610. On trouve aussi des termes connexes comme Bleached (blanchi) et bleaching (blanchiment). En moyen anglais, le participe passé était parfois blaught.

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Tendances de " shine "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of shine

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