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Signification de unmarked

non marqué; non observé; négligé

Étymologie et Histoire de unmarked

unmarked(adj.)

Vers 1400, au sens de « n’ayant reçu aucune marque », dérivé de un- (1) signifiant « non » et du participe passé de mark (verbe). Une formation similaire existe en vieux norrois avec umarkaðr. L’interprétation « non remarqué ou non observé » apparaît dès les années 1530.

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"mettre une marque sur," vieil anglais mearcian (West Saxon), merciga (Anglian) "tracer des frontières ;" à la fin du vieil anglais, cela signifie "faire une ou plusieurs marques," dérivé du proto-germanique *markojan (qui est aussi à l'origine du vieux norrois merkja, du vieux saxon markon "nommer, observer, remarquer," du vieux frison merkia, du vieux haut allemand marchon "limiter, planifier," et du moyen néerlandais et néerlandais merken "marquer, noter," ainsi que du allemand moderne merken "marquer, noter"). Tout cela provient de la racine de mark (n.1).

Cette évolution a été influencée par les équivalents scandinaves. Le sens "avoir une marque" apparaît vers 1400, tandis que celui de "remarquer, observer" se développe à la fin du 14e siècle. L'usage figuré de "désigner comme si l'on plaçait une marque," et donc "destiner," émerge également à la fin du vieil anglais. L'idée de "être un trait remarquable" se fixe dans les années 1660. L'expression mark time (1833) provient de l'instruction militaire, où elle désigne à l'origine "bouger les pieds comme en marchant, mais rester sur place."

Dans les langues romanes, les verbes dérivent des noms, qui sont des emprunts précoces au germanique : en vieux français, merchier signifie "marquer, noter, estampiller, brandir," en français moderne, marquer signifie "marquer," en espagnol, marcar, et en italien, marcare.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Tendances de " unmarked "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unmarked

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