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Étymologie et Histoire de unpicked

unpicked(adj.)

"non choisi ou sélectionné," années 1580, de un- (1) "non" + participe passé de pick (v.).

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Au début du 13e siècle, picken signifie « picorer » ; vers 1300, piken désigne « travailler avec un pic, déterrer », probablement issu d'une fusion entre l'ancien anglais *pician (« piquer »), suggéré par picung (« une piqûre, un perçage », une glossaire du 8e siècle sur le latin stigmata), et l'ancien norrois pikka (« piquer, picorer »). Ces termes partagent une racine germanique, également à l'origine du moyen néerlandais picken et de l'allemand picken (« choisir, picorer »), peut-être imitative. Une influence du moyen français piquer (« piquer, piquer ») (voir pike (n.1)) est également possible, mais ce mot français n'est généralement pas considéré comme la source de l'anglais. Lié : Picked; picking.

Le sens « cueillir à la main ou avec les doigts, rassembler, détacher, collecter » (pour les fruits, etc.) apparaît au début du 14e siècle. Celui de « piquer ou percer avec un instrument pointu » émerge également au début du 14e siècle. L'idée de « choisir, trier soigneusement à la recherche de quelque chose de précieux » se développe à la fin du 14e siècle, dérivée de l'ancien sens « cueillir avec les doigts ». Le sens de « voler, piller » (vers 1300) s'adoucit au cours du 14e siècle pour signifier « voler des choses sans valeur, chaparder ». L'expression « manger par petites bouchées » date des années 1580.

Pour les serrures, etc., « sonder ou pénétrer avec un outil pointu » apparaît au début du 15e siècle. Le sens « pincer (un banjo, etc.) avec les doigts » est attesté depuis 1860. L'expression pick a quarrel, fight, etc. (« chercher querelle, se battre ») date du milieu du 15e siècle ; pick at (« agacer par des critiques répétées ») est documentée dans les années 1670. L'expression pick on (« désigner pour une attention négative ») apparaît à la fin du 14e siècle. Voir aussi pick up.

L'expression pick off (« tirer un par un ») est attestée depuis 1810 ; dans le contexte du baseball, celle d'un lanceur ou d'un receveur qui « élimine un coureur surpris hors de base » date de 1939. L'expression pick and choose (« sélectionner soigneusement ») est documentée dans les années 1660 (choose and pick est attesté vers 1400). L'expression pick (one's) nose (« se curer le nez ») date du milieu du 15e siècle.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unpicked

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