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Signification de unpleasant

désagréable; désobligeant; pénible

Étymologie et Histoire de unpleasant

unpleasant(adj.)

Au début des années 1500, unplesaunt désignait quelque chose d'« inacceptable pour Dieu ». Dans les années 1530, son sens a évolué pour signifier « qui ne procure pas de plaisir » en général. Ce mot est formé à partir de un- (1), qui signifie « non », et de pleasant (adjectif). On trouve aussi la forme liée : Unpleasantly.

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À la fin du 14e siècle, plesaunte (utilisé comme nom de famille dès le début du 14e siècle) désigne quelque chose de "plaisant ou acceptable pour Dieu." Ce terme évoque également des idées d'"agréable, désirable, délicieux" et même de "satisfaisant pour l'esprit ou les sens." Lorsqu'il s'agit de personnes, il peut décrire quelqu'un de "charmant ou gracieux." Ce mot vient du vieux français plaisant, qui signifie "agréable, plaisant, aimable" et qui est attesté dès le 12e siècle. Il s'agit du participe présent du verbe plaisir, qui signifie "faire plaisir, donner satisfaction," lui-même dérivé du latin placere, signifiant "être acceptable, être aimé, être approuvé" (voir please). Le terme Pleasantry a conservé dans le français moderne le sens de "drôle, jovial, plein d'esprit." En lien avec cela, on trouve Pleasantly. Quant à Pleasantness, qui désigne le "caractère ou la qualité plaisante ou agréable," est attesté dès les années 1520.

Dans les années 1540, le terme désignait l’« état ou qualité d’être désagréable », formé à partir de unpleasant et -ness. En 1835, il a pris le sens de « petite querelle, malentendu mineur ». L’expression The late unpleasantness, un euphémisme humoristique britannique des années 1840 pour désigner une dispute ou une émeute, a été utilisée pour parler de la guerre civile américaine à partir du 7 août 1866, dans une chronique humoristique de journal intitulée « Petroleum V. Nasby ».

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unpleasant

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