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Signification de unsinkable

insubmersible; qui ne peut pas couler

Étymologie et Histoire de unsinkable

unsinkable(adj.)

Dans les années 1650, formé à partir de un- (1) signifiant "non" et de sinkable (voir sink (v.)).

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En moyen anglais, on trouve le terme sinken, issu de l'ancien anglais sincan (intransitif), qui signifie « devenir submergé, couler, s'enfoncer » (au passé sanc, participe passé suncen). Ses racines plongent dans le proto-germanique *senkwan, qui a donné naissance à des mots similaires dans d'autres langues anciennes : l'ancien saxon sinkan, l'ancien norrois sökkva, le moyen néerlandais sinken, le néerlandais moderne zinken, l'ancien haut allemand sinkan, le allemand sinken, et le gothique sigqan. Tout cela remonte à la racine indo-européenne *sengw-, qui signifie « couler ».

Au fil du temps, l'utilisation transitive du verbe, signifiant « forcer ou tirer vers le bas progressivement » (attestée dès la fin du XIIe siècle), a remplacé le moyen anglais sench (à comparer avec drink/drench), qui a disparu au XIVe siècle. L'idée de « pénétrer, s'enfoncer » (pour un coup, une arme, etc.) est apparue vers 1300, et au début du XIVe siècle, elle a évolué pour désigner « faire une impression marquante dans l'esprit ». On trouve aussi des formes dérivées : Sank, sunk, sinking.

Dès le début du XIVe siècle, le verbe a pris le sens de « être réduit à un état inférieur ou pire » ; à la fin du XIVe siècle, il a été utilisé pour décrire une chute ou un échec dû à la faiblesse ou à un coup violent. Dans les années 1590, il a commencé à signifier « diminuer, perdre de la valeur ou de la quantité ». Concernant le soleil, la lune, etc., il a pris le sens de « se coucher » vers 1600. Pour désigner un terrain, il a été utilisé pour décrire une « descente progressive » dès 1726.

Le verbe a été souvent opposé à swim (nager) depuis le XIVe siècle. L'expression adjectivale sink or swim est apparue dans les années 1660. L'expression sink without a trace provient du jargon militaire de la Première Guerre mondiale, traduisant l'allemand spurlos versenkt.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unsinkable

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