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Signification de unsmiling

sérieux; impassible; sans sourire

Étymologie et Histoire de unsmiling

unsmiling(adj.)

Le mot « unsmiling » est apparu en 1730, formé à partir du préfixe un- (1), qui signifie « non », et du participe présent du verbe smile (v.), qui signifie « sourire ».

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Vers 1300, smilen désignait l'action de prendre une expression faciale ou de modifier ses traits pour montrer son amusement et son plaisir. Ce mot pourrait provenir du bas allemand moyen *smilen (à comparer avec le haut allemand moyen smielen) ou d'une source scandinave, comme le danois smile signifiant "sourire," ou le suédois smila qui veut dire "sourire, sourire narquois, sourire affecté, flatter." Il dérive du proto-germanique *smil-, une forme étendue de la racine indo-européenne *smei- qui signifie "rire, sourire." Cette racine a aussi donné naissance à des mots dans d'autres langues, comme le sanskrit smayate qui signifie "sourit," le letton smiêt qui veut dire "rire," le latin mirusmirari qui veut dire "s'émerveiller," l'ancien anglais smerian qui signifie "se moquer, rire de quelqu'un," et l'ancien haut allemand smieron qui veut dire "sourire." On trouve des formes dérivées comme Smiled (sourit), smiling (souriant), et smilingly (avec un sourire).

Avec le temps, ce mot a remplacé l'ancien anglais habituel smearcian (qui a évolué vers le moderne smirk) en lui conférant un sens plus spécifique et souvent désagréable. En ce qui concerne les yeux, l'utilisation de ce terme remonte à 1759. Au sens figuré, notamment pour parler de la Fortune ou d'autres concepts abstraits, il a pris l'idée de faveur ou d'encouragement vers 1400. En moyen anglais, l'expression smile still (vers 1400) signifiait "sourire pour soi-même."

Le proverbe smile and the world smiles with you apparaît en 1884, entre guillemets, dans la poésie de presse. Une des premières variantes de la seconde partie de ce proverbe était frown, and it frowns again (fronce les sourcils, et il fronce les sourcils à son tour). [1886, attribué à E.L. Ellsworth, "Cleveland Leader"]

Dans les langues romanes, celtiques et slaves, il est courant d'utiliser un diminutif du mot signifiant "rire" pour exprimer l'idée de "sourire." Par exemple, en latin, ridere signifie "rire," tandis que subridere se traduit par "sourire." Cela pourrait être interprété littéralement comme "petit rire" ou "rire discret."

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Tendances de " unsmiling "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of unsmiling

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