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Étymologie et Histoire de untolled

untolled(adj.)

"non soumis à un péage ou une taxe," années 1590, de un- (1) "non" + participe passé du verbe dérivé de toll (n.).

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"taxe payée, droit imposé, frais," en moyen anglais tol, un terme général pour désigner un paiement ou un tribut exigé par une autorité. Il provient de l'ancien anglais toll, signifiant "impôt, tribut, frais de passage, loyer," une variante de toln. Ce mot est apparenté à l'ancien scandinave tollr, à l'ancien frison tolen, à l'ancien haut allemand zol, et au allemand moderne Zoll. Selon Watkins et d'autres, il s'agit probablement d'un emprunt germanique ancien au latin tardif tolonium, signifiant "douane," et au latin classique telonium, "maison de péage," lui-même dérivé du grec teloneion, "maison de péage," de telones, "percepteur d'impôts," et de telos, "droit, impôt, dépense, coût" (issu d'une forme suffixée de la racine indo-européenne *tele-, qui signifie "lever, soutenir, peser;" voir extol). Pour le sens, on peut comparer avec finance. Une autre théorie suggère qu'il s'agit d'un mot germanique natif, lié à tell (verbe), sur la notion de "ce qui est compté."

En moyen anglais, ce terme avait une connotation légale, désignant le droit de percevoir des frais pour certains imports, produits, ventes, passages, etc. Le sens spécifique "frais pour le droit de passage sur une route" apparaît à la fin du XVe siècle. Sur les anciens téléphones, un toll-call était un appel effectué en dehors de la zone locale, pour lequel un tarif spécial était appliqué. L'utilisation figurée de take its toll, signifiant "avoir un coût," date de 1910.

En moyen anglais, bride-toll (XIIe siècle) désignait une somme versée au seigneur lors du mariage d'une de ses servantes en dehors de son domaine (souvent accompagnée dans les anciens documents de childwite, l'amende pour avoir mis une femme enceinte).

En tant que verbe, tollen en moyen anglais signifiait "payer des péages" ou "percevoir un péage."

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of untolled

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