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Étymologie et Histoire de untraveled

untraveled(adj.)

aussi untravelled, années 1580, des personnes, "n'ayant pas acquis d'expérience par le voyage;" années 1660, des routes et des chemins, "non foulés par les passagers, peu fréquentés;" de un- (1) "non" + participe passé de travel (v.).

Entrées associées

À la fin du 14e siècle, on trouve trauel; au milieu du 15e siècle, travell, qui signifie « faire un voyage, se déplacer d'un endroit à un autre ». Ce terme provient de travailen (1300), signifiant « entreprendre un voyage », et qui avait à l'origine le sens de « lutter, peiner, travailler » (voir travail (v.)). Il s'agit d'une variante de travail, utilisée dans un sens particulier, qui a prospéré tandis que l'ancien mot a disparu.

Cette évolution sémantique pourrait avoir été influencée par l'idée de « se lancer dans un voyage difficile », mais elle pourrait aussi refléter la difficulté de tout voyage au Moyen Âge. On peut la relier au verbe anglais ancien faran (voir fare (v.)).

Le sens général de « se déplacer, aller ou passer d'un lieu ou d'une position à un autre » apparaît dans les années 1660, également dans un contexte mécanique. Lié : Traveled; traveling.

L'expression travel light, qui signifie « voyager avec peu de bagages », date de 1921 et a aussi un sens figuré. Traveling library est attestée en 1910. Traveling salesman apparaît en 1885, dérivée du verbe utilisé dans le sens commercial spécifique de « se déplacer d'un endroit à un autre pour solliciter des commandes de marchandises » (vers 1830), qui a inspiré des blagues sur la fille de fermier et un problème mathématique complexe. Plus tôt, travailing-man désignait un « ouvrier, travailleur » (fin du 14e siècle) et aussi un « voyageur ».

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of untraveled

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