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Signification de untreatable

incurable; ingérable; intractable

Étymologie et Histoire de untreatable

untreatable(adj.)

À la fin du 14e siècle, untretable désignait quelque chose d'« ingérable, récalcitrant » (un sens aujourd'hui obsolète). Il est formé de un- (1) signifiant « non » et de treatable (voir treat (v.)). Lorsqu'il est utilisé pour parler de maladies ou de conditions, il signifie « qui ne peut pas être traité médicalement », une acception qui date de 1865. En lien avec ce terme, on trouve Untreated, utilisé dès le milieu du 15e siècle.

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Vers 1300, le verbe trēten (intransitif) signifiait « négocier, débattre ou discuter pour résoudre un différend ». À la fin du XIVe siècle, il a pris le sens de « marchander, traiter ». Ce terme provient de l'ancien français traitier, qui voulait dire « s'occuper de, agir envers, exposer » dans la parole ou l'écrit (XIIe siècle). Son origine latine, tractare, se traduisait par « gérer, manipuler, traiter, se conduire d'une certaine manière envers », et signifiait littéralement « traîner, tirer, haler, tirer violemment ». C'était la forme fréquente de trahere (participe passé tractus), qui signifie « tirer, tirer vers soi » (voir tract (n.1)). On peut le comparer à entreat.

Le sens de « traiter, gérer ou développer dans la parole ou l'écrit » est attesté dès le début du XIVe siècle. Lorsqu'il s'agit d'objets tangibles, il a évolué vers « manipuler ou toucher physiquement » à la fin du XIVe siècle. En médecine, l'utilisation du terme pour signifier « tenter de guérir ou de soigner, gérer l'application de remèdes » apparaît au début du XVe siècle (Chauliac). L'un des sens en moyen anglais de treat (n.) était « onguent médicinal » (fin du XIVe siècle).

Le sens de « recevoir quelqu'un avec nourriture et boisson sans frais pour lui, par politesse, bienveillance ou gentillesse » date de 1710. Lié : Treated; treating.

Le préfixe de négation, en vieil anglais un-, issu du proto-germanique *un- (présent également en vieux saxon, vieux frison, vieux haut allemand, allemand un-, gothique un-, néerlandais on-), lui-même dérivé du proto-indo-européen *n- (à l'origine du sanskrit a-, an- signifiant « non », du grec a-, an-, de l'ancien irlandais an-, du latin in-), qui combine la racine proto-indo-européenne *ne- signifiant « non ».

Ce préfixe est le plus prolifique en anglais, largement utilisé dès le vieil anglais, où il forme plus de 1 000 composés. Il rivalise avec le cognat dérivé du latin in- (1) pour créer la négation de certains mots (indigestable/undigestable, etc.). Bien que les deux puissent parfois coexister pour nuancer le sens (unfamous/infamous), elles ne le font généralement pas.

Souvent utilisé de manière euphémistique (untruth pour « un mensonge ») ou emphatique, il peut aussi exprimer une idée de dépouillement ou de relâchement : unpeel signifie « éplucher » ; unpick désigne « déverrouiller (une serrure) avec des outils de cambrioleur » ; unloose se traduit par « desserrer ».

Il permet également de créer des mots à partir de phrases, comme uncalled-for, vers 1600, ou undreamed-of, dans les années 1630. Fuller (1661) mentionne unbooklearned. Une description d’un testament légal du milieu du XVe siècle utilise unawaydoable. Ben Jonson écrit un-in-one-breath-utterable. Le mot uncome-at-able apparaît dans les années 1690 chez Congreve, mais est critiqué par Samuel Johnson au XVIIIe siècle et par Fowler au XXe (« Ce mot avait sans doute, il y a deux ou trois siècles, un air de défi amusé à l'égard des grammairiens ; cela a longtemps disparu ; il n’a aucune utilité que n’ait pas le mot inaccessible… »).

Cependant, cette pratique a perduré : unlawlearned (Bentham, 1810), unlayholdable (1860) ; unputdownable, pour désigner un livre, apparaît en 1947 ; unpindownable, en 1966. On peut aussi comparer put-up-able-with (1812). En tant que préfixe dans le telegraphese, remplaçant not pour économiser un mot, il est attesté dès 1936.

Avec la diversité de ses usages possibles et le besoin de négations, le nombre de mots formés avec un- en anglais est presque infini. Que certains soient utilisés et d'autres jamais dépend souvent du caprice des auteurs.

Les éditeurs de dictionnaires ont remarqué ce phénomène dès le XVIIIe siècle, mais ont aussi tendance à gonfler la liste. Le « New and Complete Dictionary of the English Language » de John Ash (1775) compte de nombreuses pages d'entrées d'un seul mot avec un- ; parmi une douzaine d'entrées consécutives, on trouve unhaggled, unhaired, unhalooed, unhaltering (adj.), unhaltering (n.), que l’OED (1989) qualifie de « manifestement fabriquées à cet effet », certaines n’apparaissant dans d'autres textes que des décennies plus tard, voire jamais. (Ash vindicated.)

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    Tendances de " untreatable "

    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of untreatable

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