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Signification de balk

refuser; s'arrêter brusquement; omettre

Étymologie et Histoire de balk

balk(n.)

On trouve aussi baulk, en moyen anglais balke, issu de l'ancien anglais balca signifiant « crête, banc », influencé par l'ancien scandinave balkr qui désigne une « crête de terre », notamment celle située entre deux sillons labourés. Ces termes proviennent tous du proto-germanique *balkon-, qui a aussi donné naissance à l’ancien saxon balko, au danois bjelke, à l’ancien frison balka, à l’ancien haut allemand balcho et à l’allemand Balken, signifiant « poutre, chevron ». Leur racine remonte au proto-indo-européen *bhelg-, qui évoque une « poutre, une planche » et est également à l’origine du latin fulcire (« soutenir, caler »), fulcrum (« pied de lit »), du lituanien balžiena (« barre transversale ») et peut-être même du grec phalanx (« tronc, bûche, ligne de bataille »). En italien, balco signifiant « poutre » provient du germanique (voir balcony).

Dans son usage ancien, le mot désignait surtout « une bande non labourée dans un champ, souvent le long d’une limite ». Les significations modernes sont plus figuratives, représentant le balk comme un obstacle ou une entrave (voir balk (v.)), ou encore l’idée de « morceau manqué lors du labourage » interprété comme « une erreur, un échec ». C’est ainsi qu’en baseball, on parle d’un « mouvement effectué par le lanceur comme s’il allait lancer la balle, sans le faire réellement », une expression attestée depuis 1845, probablement dérivée du sens lié au labourage.

balk(v.)

À la fin du 14e siècle, le verbe « balk » signifiait « laisser une bande non labourée en labourant », dérivant de balk (nom). Au milieu du 15e siècle, il a pris le sens élargi d'« omettre, négliger intentionnellement ». La plupart des significations modernes sont figuratives, basées sur l'idée qu'un « balk » dans les champs représente un obstacle : l'expression « s'arrêter net dans son élan » (comme un cheval face à un obstacle) est attestée à la fin du 15e siècle, tout comme celle de « refuser », qui apparaît dans les années 1580. Pour le sens dans le baseball, référez-vous au nom. Lié : Balked; balking.

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Dans les années 1610, le mot désigne une balcon qui dépasse d'un mur d'un bâtiment, entourée d'une paroi ou d'une balustrade. Il vient de l'italien balcone, lui-même dérivé de balco, signifiant "échafaudage". Ce terme aurait des racines germaniques, peut-être du longobard *balko-, qui signifie "poutre", et remonte au proto-germanique *balkon- (voir balk (n.)). Le suffixe augmentatif italien -one a été ajouté. À partir de 1718, il désigne également une "galerie dans un théâtre". Jusqu'environ 1825, l'accent était régulièrement mis sur la deuxième syllabe. En lien avec ce terme, on trouve Balconied.

"susceptible de s'arrêter brusquement et de refuser d'avancer," 1847, dérivé de balk (n.) + -y (2). Lié : Balkily; balkiness.

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Tendances de " balk "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of balk

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