Publicité

Signification de debauch

séduire; entraîner dans la débauche; détourner de ses devoirs

Étymologie et Histoire de debauch

debauch(v.)

Dans les années 1590, le verbe « débaucher » signifie « inciter, séduire, égarer » quelqu'un, en particulier en le détournant de ses obligations ou de sa loyauté envers sa famille. Il vient du français débaucher, qui se traduit par « détourner du travail ou du devoir ». Son origine remonte à l'ancien français desbaucher, signifiant « égarer », mais elle reste incertaine.

On suppose que ce mot pourrait littéralement signifier « tailler du bois pour en faire une poutre », dérivant de bauch, qui signifie « poutre », lui-même issu du francique balk ou d'une autre racine germanique proche de l'anglais balk (n.). Cette idée de « tailler » quelque chose pourrait expliquer le sens, mais certains avancent aussi qu'il proviendrait d'un mot signifiant « atelier », ce qui évoquerait l'idée de « détourner quelqu'un de son travail ». Quoi qu'il en soit, l'évolution de son sens reste floue.

Le sens plus précis de « séduire quelqu'un en le corrompant moralement » apparaît vers 1600, notamment pour désigner « la corruption par la luxure, la séduction sexuelle », souvent en référence aux femmes. L'usage intransitif, qui signifie « se livrer à des excès de plaisir sensuel », émerge dans les années 1640. En tant que nom, il désigne « une expérience de plaisir sensuel excessif », également vers 1600.

Entrées associées

On trouve aussi baulk, en moyen anglais balke, issu de l'ancien anglais balca signifiant « crête, banc », influencé par l'ancien scandinave balkr qui désigne une « crête de terre », notamment celle située entre deux sillons labourés. Ces termes proviennent tous du proto-germanique *balkon-, qui a aussi donné naissance à l’ancien saxon balko, au danois bjelke, à l’ancien frison balka, à l’ancien haut allemand balcho et à l’allemand Balken, signifiant « poutre, chevron ». Leur racine remonte au proto-indo-européen *bhelg-, qui évoque une « poutre, une planche » et est également à l’origine du latin fulcire (« soutenir, caler »), fulcrum (« pied de lit »), du lituanien balžiena (« barre transversale ») et peut-être même du grec phalanx (« tronc, bûche, ligne de bataille »). En italien, balco signifiant « poutre » provient du germanique (voir balcony).

Dans son usage ancien, le mot désignait surtout « une bande non labourée dans un champ, souvent le long d’une limite ». Les significations modernes sont plus figuratives, représentant le balk comme un obstacle ou une entrave (voir balk (v.)), ou encore l’idée de « morceau manqué lors du labourage » interprété comme « une erreur, un échec ». C’est ainsi qu’en baseball, on parle d’un « mouvement effectué par le lanceur comme s’il allait lancer la balle, sans le faire réellement », une expression attestée depuis 1845, probablement dérivée du sens lié au labourage.

"séduit ou corrompu dans son devoir ou sa vertu, vicié dans sa moralité ou sa pureté de caractère," années 1590, adjectif au participe passé dérivé de debauch (verbe). Lié à : Debauchedness.

Publicité

Tendances de " debauch "

Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

Partager "debauch"

Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of debauch

Publicité
Tendances
Publicité