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Étymologie et Histoire de busty

busty(adj.)

"ayant de gros seins," 1944, dérivé de bust (n.1) dans le sens de "poitrine" + -y (2). Lié : Bustiness.

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Dans les années 1690, le terme désigne une « sculpture du buste, c’est-à-dire de la partie supérieure du torse et de la tête ». Il provient du français buste (16e siècle), lui-même issu de l’italien busto, qui signifie « partie supérieure du corps ». Ce mot italien trouve ses racines dans le latin bustum, qui désignait à l’origine un « monument funéraire, une tombe ». Ce terme latin évoquait plus précisément un « bûcher funéraire » ou un « lieu où l’on brûle les corps », et pourrait être une forme abrégée de ambustum, le neutre de ambustus, qui signifie « brûlé autour ». Ce dernier vient du participe passé de amburere, qui se traduit par « brûler autour, carboniser », composé de ambi- (« autour ») et urere (« brûler »). Une autre hypothèse suggère une origine plus ancienne, avec le vieux latin boro, qui est la forme primitive du latin classique uro, signifiant également « brûler ». En italien, l’évolution du sens pourrait être liée à la coutume étrusque de conserver les cendres des défunts dans une urne façonnée à l’image de la personne lorsqu’elle était vivante.

Le mot est attesté dès 1727 dans le sens de « tronc humain au-dessus de la taille ». L’acception désignant le « buste, la mesure autour du corps d’une femme au niveau de la poitrine » apparaît quant à elle en 1884.

C'est un suffixe adjectival très courant qui signifie « plein de, couvert de, ou caractérisé par » ce que désigne le nom. Il vient du moyen anglais -i, lui-même issu de l'ancien anglais -ig, du proto-germanique *-iga-, et du proto-indo-européen -(i)ko-, un suffixe adjectival apparenté à des éléments grecs comme -ikos et latins comme -icus (voir -ic). Parmi les cognats germaniques, on trouve le néerlandais, le danois, l'allemand -ig, et le gothique -egs.

Ce suffixe a été utilisé dès le 13e siècle avec des verbes (drowsy, clingy), et au 15e siècle, il a commencé à apparaître avec d'autres adjectifs (crispy). Il est surtout employé avec des monosyllabes ; avec des mots de plus de deux syllabes, l'effet a tendance à devenir comique.

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Des formes variantes en -y pour les adjectifs courts et courants (vasty, hugy) ont aidé les poètes après la perte du -e, qui était grammaticalement vide mais métriquement utile, à la fin du moyen anglais. Les poètes ont alors adapté ces formes en -y, souvent de manière artistique, comme dans le vers de Sackville : « The wide waste places, and the hugy plain. » (and the huge plain aurait été un obstacle métrique).

Après la critique de Coleridge, qui voyait ce suffixe comme un artifice archaïque, les poètes ont abandonné des mots comme stilly (Moore a probablement été le dernier à l'utiliser, avec « Oft in the Stilly Night »), paly (que Keats et Coleridge avaient tous deux employés) et d'autres encore.

Jespersen, dans sa « Modern English Grammar » (1954), mentionne également bleaky (Dryden), bluey, greeny, ainsi que d'autres mots de couleur, lanky, plumpy, stouty, et l'argot rummy. Il note que Vasty ne survit, selon lui, que par imitation de Shakespeare ; cooly et moisty (Chaucer, donc Spenser) sont, quant à lui, totalement obsolètes. Cependant, il observe que dans quelques cas (haughty, dusky), ces formes semblent avoir remplacé les plus courtes.

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    Adapté de books.google.com/ngrams/. Les ngrammes sont probablement peu fiables.

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    Traduction générée par IA. Pour le texte original, cliquez ici: Etymology, origin and meaning of busty

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